Quelle échelle de décision politique ?
Un premier obstacle de la prise de décision politique en vue de protéger la biodiversité tout en soutenant le développement économique et social sont les questionnements conceptuels liés à l’évaluation. De plus, il y a des déconnexions importantes entre les échelles de gouvernance, c.à.d. celle où l'autorité politique et le pouvoir résident, et celle où les décisions qui affectent réellement la conservation et l'utilisation soutenable de la biodiversité sont prises.
Les politiques de conservation seules ne seront pas adéquates pour traiter la plupart des forces de pression provoquant la perte de biodiversité se produisant actuellement. Une grande partie de la protection de la biodiversité devra se produire en dehors des secteurs protégés, et de nouveaux mécanismes, qui lient les aires protégées aux zones refuges, aux corridors biologiques, et à la gestion d'écosystèmes plus sensibles, sont exigés.
Historiquement, la biodiversité a été considérée comme un héritage commun de l'humanité. La fin du XXème siècle a vu une tentative de détention sans précédent des ressources génétiques – un mouvement du concept d’un héritage commun de l'humanité à l’idée de posséder entièrement ou partiellement ces produits. Les deux faces de ce mouvement contemporain de détention sont, d'une part, le brevetage des gènes, des expressions des gènes et des formes de vie dérivées, et, d’autre part, la transition fondamentale vers le concept de la propriété des ressources génétiques, généré par la CDB et le FAO IT (Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture) – c.à.d. la souveraineté nationale sur la diversité biologique.
Les politiques de conservation seules ne seront pas adéquates pour traiter la plupart des forces de pression provoquant la perte de biodiversité se produisant actuellement. Une grande partie de la protection de la biodiversité devra se produire en dehors des secteurs protégés, et de nouveaux mécanismes, qui lient les aires protégées aux zones refuges, aux corridors biologiques, et à la gestion d'écosystèmes plus sensibles, sont exigés.
Historiquement, la biodiversité a été considérée comme un héritage commun de l'humanité. La fin du XXème siècle a vu une tentative de détention sans précédent des ressources génétiques – un mouvement du concept d’un héritage commun de l'humanité à l’idée de posséder entièrement ou partiellement ces produits. Les deux faces de ce mouvement contemporain de détention sont, d'une part, le brevetage des gènes, des expressions des gènes et des formes de vie dérivées, et, d’autre part, la transition fondamentale vers le concept de la propriété des ressources génétiques, généré par la CDB et le FAO IT (Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture) – c.à.d. la souveraineté nationale sur la diversité biologique.