Ressources
Glossaire
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Abréviations
- ACV analyse de cycle de vie
- ADEME Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie
- ADPC Asian disaster preparedness center
- ALNAP Active Learning Network for Accountability and Performance in Humanitarian Action
- CBDRM Community-based disaster risk management
- CERF : Central Emergency Response Fund (Fond Central pour la Réponse à l’Urgence)
- CICR : Comité International de la Croix-Rouge
- CPI : Comité Permanent Interorganisations
- CRAterre Centre international de la construction en terre
- CRS Catholic Relief Services
- CSDH Centre suisse de compétence pour les droits humains
- CUEBC Centre universitaire européen pour les biens culturels (Italie)
- DAEI Direction des affaires européennes et internationales (France)
- DDC Direction du développement et de la coopération (Suisse)
- DFID Department for international development (Angleterre)
- DGPAT Direction générale des patrimoines (France)
- DIPECHO Service d’aide humanitaire de la Commission européenne pour la réduction des risques de catastrophes
- DKKV German committee for disaster réduction (Allemagne)
- DRR Desaster Risk Reduction
- ECHO Service d’aide humanitaire de la commission européenne
- EERI Earthquake engineering research institute (Étas-Unis)
- EM-DAT Emergency events database
- ERC Emergency Relief Coordinator
- FAO Food and Agriculture Organization (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture)
- FICR Fédération Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge
- FNUAP Fonds des Nations unies pour la population
- GTZ Deutsche Gesellschaft für technische Zusammenarbeit (Allemagne)
- HCDH Haut Commissariat aux Droits de l'Homme
- HPN Humanitarian practice network
- IASC Inter Agency Standing Committee
- ICHHTO Organisation iranienne pour le patrimoine culturel, l’artisanat et le tourisme (Iran)
- ICOMOS Conseil International des Monuments et des Sites
- ICVA International Council of Voluntary Agencies
- IFRC International fédération of red of cross and red Crescent societies
- IHF Fondation islamique du logement (Iran)
- IHNG : L'expression "institution humanitaire non gouvernementale" a été spécialement conçue pour désigner, aux fins du présent document, les composantes du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge à savoir le Comité international de la Croix-Rouge, la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et ses Sociétés nationales membres et les ONG, telles que définies ci-dessus. Le présent code se réfère spécifiquement aux IHNG qui fournissent des secours en cas de catastrophe.
- IIEES International institute of earthquake engineering and seismology (Iran)
- ISDR International strategy for disaster réduction
- LSC Local seismic culture / Culture constructive parasismique locale
- OCHA : Office for the Coordination of Humanitarian Assistance
- ODI overseas development institute (Angleterre)
- OIG : On entend ici par OIG (organisation intergouvernementale) des organisations constituées par plusieurs gouvernements. Ce terme comprend donc l'ensemble des institutions des Nations Unies, ainsi que des organisations régionales telles que l'Organisation de l'unité africaine, la Commission européenne ou l'Organisation des États américains.
- OIM : Organisation Internationale pour les Migrations
- OMS Organisation mondiale de la santé
- ONG : Organisation non gouvernementale
- ONG : On entend ici par ONG (organisation non gouvernementale) des organisations nationales ou internationales qui sont indépendantes du gouvernement du pays où elles ont été fondées.
- ONU : Organisation des Nations Unies
- ONU-Habitat : Programme des Nations Unies pour les établissements humains
- PAM Programme alimentaire mondial
- PNUD Programme des Nations unies pour le développement
- SCAC Service de coopération de d’actions culturelles (Iran)
- SCT : Shelter Coordination Team
- SIPC Stratégie internationale de prévention des catastrophes
- SUPSI Scuola universitaria professionale della Svizzera Italiane (Suisse)
- UN : United Nations
- UNDP/BCPR United Nation development programm bureau of crisis prevention and recovery
- UNESCAP United nations economic and social commission for Asia and the Pacific
- UNHCR agence des Nations Unies pour les réfugiés
- UNICEF : Fonds des Nations Unies pour l’enfance
- UNISDR United Nations Office for Desaster Risk Reduction
- UN/OCHA United nations office for the coordination of humanitarian affairs
- URD Groupe urgence réhabilitation développement
- WHRU World habitat research unit (Suisse)
a
Aléas naturels
Processus ou phénomène naturel qui peut causer des pertes de vies humaines, des blessures ou d’autres effets sur la santé, des dommages aux biens, la perte de moyens de subsistance et de services, des perturbations socio-économiques, ou des dommages à l’environnement.
Source : NATIONS UNIES, 2009. 2009 UNISDR Terminologie pour la prévention des risques de catastrophe http://www.unisdr.org/files/7817_UNISDRTerminologyFrench.pdf
b
c
Catastrophe
Rupture grave du fonctionnement d’une communauté ou d’une société impliquant d’importants impacts et pertes humaines, matérielles, économiques ou environnementales que la communauté, ou la société affectée ne peut surmonter avec ses seules ressources.
Source : NATIONS UNIES, 2009. 2009 UNISDR Terminologie pour la prévention des risques de catastrophe http://www.unisdr.org/files/7817_UNISDRTerminologyFrench.pdf
Le terme "catastrophe" désigne une calamité qui provoque des morts, de graves souffrances humaines et une détresse aiguë, ainsi que des dégâts matériels de grande ampleur.
Source : Manuel SPHERE (http://www.spherehandbook.org/fr/)
Cluster
Un cluster est un groupe sectoriel (ensemble d’organisations humanitaires d’un même secteur d’activités) visant à renforcer l’efficacité de la réponse humanitaire, notamment par la création de partenariats, assurer la prévisibilité et la responsabilisation en clarifiant la division du travail entre les organisations et mieux définir leurs rôles et responsabilités.
Source : Christian Belinga
Continuum
n. m. XXe siècle. Mot latin, neutre de l'adjectif continuus, « continu », déjà comme terme de mathématiques en bas latin. En Physique : Ensemble, dont les éléments constituent un tout indissociable. Le continuum espace-temps.
Source : Dictionnaire de l’Académie française
Concept de continuum appliqué au secteur humanitaireSchéma linéaire d’évolution des crises : « avant crise, pendant la crise, sortie de crise, développement » (qui donne lieu au découpage de l’aide en urgence, réhabilitation, développement).
Source : Support de cours janvier 2009 tiré de l’ouvrage : PIROTTE, Claire, HUSSON, Bernard, GRÜNEWALD, François, 1997. Entre Urgence et Développement. Paris : Khartala. 240 p. Coll. Pratiques Humanitaires.
Contiguum
Mot latin, n’existant pas dans tous les dictionnaires français mais dérivé des mots contigu et contiguïté qui signifie un état de ce qui touche à autre chose : accolé, attenant, voisin.
Source : Dictionnaire Robert de la langue française
Concept de contiguum appliqué au secteur humanitaireContexte dans lequel existe de façon juxtaposée et souvent inversée des zones en crise et des zones calmes. Consacré en 1998 par la commission économique et sociale des Nations Unies.
Source : Support de cours janvier 2009 tiré de l’ouvrage : PIROTTE, Claire, HUSSON, Bernard, GRÜNEWALD, François, 1997. Entre Urgence et Développement. Paris : Khartala. 240 p. Coll. Pratiques Humanitaires.
Crise
Compréhension généralement admise
La notion de crise est complexe, polysémantique, s’utilise dans de nombreux champs (santé, économique, diplomatique, financière, épidémiologique…conflit, guerre). C’est un moment où un processus de changement radical s’impose ou devient nécessaire : Selon les sources la crise est définie comme une phase critique ; une rupture d’équilibre.
Concept de crise appliqué au secteur humanitaire
La crise a été longtemps considérée comme un moment de rupture dans un processus continu qui après une réponse adéquate disparaît pour laisser place à une situation redevenue normale. Impliquant des décisions d’interventions de la Solidarité internationale, la crise est apparue comme un temps et une situation de plus en plus compliquée dans l’histoire des processus de l’aide : très grande diversité, multiplication, natures, contextes et niveaux de gravité d’impacts très différents (catastrophes naturelles, conflits, accident, conjoncture, latence, récurrence, chronicité pour n ‘en citer que quelques aspects). Aussi le secteur de l’aide a tendance aujourd’hui à parler - des crises et non de la crise » ; d’autre part les notions - d’avant-crise, pendant la crise et après-crise - ont été complètement mises en question par le fait que les crises perdurent sans que les situations de sortie de crise n’apparaissent clairement.
Source : GRÜNEWALD, François, TESSIER, Laurence, 2001. « Zones grises, crises durables, conflits oubliés les défis humanitaires ». In : Revue internationale de la Croix-Rouge [en ligne]. juin 2001. Vol. 83, n°842, p.323‑351. Disponible sur : http://www.urd.org/IMG/pdf/Crises_durables_crises_oubliees.pdf
Cultures constructives
L’expression “cultures constructives” qualifie un regard sur l’architecture éclairé par les deux termes de « culture » et de « construction » renvoyant respectivement à la sphère anthropologique et au domaine technique. Les sociétés humaines, dans leur pluralité, leurs traditions, leurs représentations ; et l’univers des techniques. Suivant cette conception, dans le domaine de l’architecture, l’agir prime sur la forme. « Bâtir » : telle est la fonction qu’interrogent les cultures constructives. Pour une part majeure de son objet, le projet de bâtir rejoint celui d’ « habiter », de s’établir. Dès lors, les objets de la construction – matériaux, techniques, outillages requis, contrôle des ambiances, maintenance… – sont qualifiables dans leur dimension éthique, responsable : implantation, ressources, savoir-faire, environnement, consommation, recyclage…
S’intéresser à l’architecture dans ses dimensions culturelles et constructives associées, c’est reconnaitre qu’elle n’est pas seulement un objet technique, fonctionnel, esthétique (antique base doctrinale : firmitas, utilitas, venusta), mais qu’elle est aussi le fruit d’un projet lié à une pratique complexe, celle qui pour l’homme consiste à s’établir : pour habiter, pour travailler, pour se recréer…
A part égale, notre intérêt porte sur :
- les modes d’habiter, d’utiliser, d’entretenir, de gérer, de faire évoluer le bâti ;
- les matériaux employés, leur origine : extraction, transformation, livraison sur le chantier,
- les techniques de mise en œuvre, moyens, savoirs et savoir-faire déployés ;
- les nécessités environnementales, énergétiques et thermiques telles qu’on sait les déterminer ;
- l’organisation, le rôle et la valorisation des différents acteurs à ces diverses étapes.
La prise en compte de ces critères aide à mieux mesurer l’adaptation au contexte, aide à mieux évaluer l’impact économique et social du bâti. Elle aide à apprécier la possible valorisation des ressources locales, naturelles, humaines. De tels critères permettent encore d’évaluer la façon dont la production de l’habitat contribue au bien-être et au développement local et, au-delà, à l’effet d’entraînement qu’elle peut engendrer.
Partant de là, le concept de cultures constructives, au pluriel, permet de reconnaître la diversité des cultures qui se sont développées et qui continuent de se développer localement, leur intelligence, avec ou en dépit des conditions environnementales particulières qui les voit s’épanouir ou dépérir ; d’en tirer des leçons, y compris sur l’évolution qu’elles ont connues à différentes époques.
Le recours aux « cultures constructives » permet d’envisager l’architecture, plus généralement la production architecturale en mobilisant les ressources territoriales et en faisant des choix éclairés quant aux impacts sociaux, économiques et culturels à tous les stades du cycle de vie du bâti. Il permet de contrer certains effets néfastes de l’aliénation culturelle engendrée par la mondialisation.
Il permet enfin au concepteur de mettre en application l’idée de « penser global, agir local » et par là même de valoriser au mieux les créations des hommes, dans leurs contextes. En architecture plus qu’ailleurs peut-être, l’expérience locale peut garder une bonne place aux côtés de la grande production et de l’innovation industrielle. De cette manière, on favorise le développement local et on maintient les équilibres globaux, en contribuant à la qualité environnementale et à l’économie d’énergie grise. On répond donc efficacement à deux nécessités : le développement durable et le respect de la diversité culturelle.
Source : Cyrille Simonnet
Cultures sismiques locales
Les connaissances techniques et les comportements cohérents avec ces connaissances, constituant un ensemble efficace pour réduire l’impact des séismes locaux.
Source : Ferrigni F., À la recherche des anomalies qui protègent, PACT, Ravello, 1987
d
Développement durable
La notion de développement durable (sustainable development) a été introduite en 1987 par le rapport dit Brundtland (Our Common Future) de la commission mondiale sur l’environnement et le développement. Il s’agit d’harmoniser le développement économique et social avec la préservation de la biosphère, d’assurer les besoins de la population actuelle sans compromettre l’existence des générations futures. Cette préoccupation est née du constat des effets du développement économique sur les grands équilibres de la planète (« trou » dans la couche d’ozone, risque d’accentuation de l’effet de serre et de réchauffement de la terre, etc.). On parle donc de développement durable pour décrire des modes de développement économique qui ménageraient mieux les grands équilibres naturels, notamment en réduisant la consommation d’énergies fossiles et donc l’émission dans l’atmosphère de gaz carbonique, principal gaz à effet de serre.
(Rapport Brundtland : http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/sites/odyssee-developpement-durable/files/5/rapport_brundtland.pdf)
Source : MERLIN, Pierre, CHOAY, Françoise (dir.), 2010. « Article Développement durable ». In : MERLIN, Pierre, CHOAY, Françoise (dir.), Dictionnaire de l’urbanisme et de l’aménagement. Paris, France : Presses universitaires de France. p. 252‑253
En 1992, le Sommet de la Terre à Rio, tenu sous l'égide des Nations unies, officialise la notion de développement durable et celle des trois piliers (économie / écologie / social) : un développement économiquement efficace, socialement équitable et écologiquement durable.
(Déclaration de Rio : http://www.un.org/french/events/rio92/rio-fp.htm#three)
Source : site internet de l’INSEE (http://www.insee.fr/fr/methodes/default.asp?page=definitions/developpement-durable.htm)
Le développement durable implique un changement dans les comportements, ce qui conduit à s’interroger sur sa compatibilité avec le respect de la diversité culturelle. La culture est devenue, lors du Sommet de Johannesburg, en 2002, le quatrième pilier du développement durable, aux côtés des piliers social, économique et environnemental.
Source : ANTOINE, Serge, 2005. « Culture et développement durable: la percée ». In : Liaison Énergie-Francophonie. 3e trimestre 2005. n° 68, p. 4‑6. (http://encyclopedie-dd.org/encyclopedie/droits-et-inegalites/6-5-culture/culture-et-developpement-durable.html)
e
Enjeux
Personnes, biens, systèmes, ou autres éléments présents dans les zones de risque et qui sont ainsi soumis à des pertes potentielles.
Source : NATIONS UNIES, 2009. 2009 UNISDR Terminologie pour la prévention des risques de catastrophe http://www.unisdr.org/files/7817_UNISDRTerminologyFrench.pdf
État de préparation (Preparedeness)
Les connaissances et les capacités développées par les gouvernements, les professionnels d’intervention et autres organisations concernées, les communautés et les individus, de manière à anticiper efficacement, à réagir et à récupérer, des impacts probables, imminents ou en cours.
Source : NATIONS UNIES, 2009. 2009 UNISDR Terminologie pour la prévention des risques de catastrophe http://www.unisdr.org/files/7817_UNISDRTerminologyFrench.pdf
Établissement humain
Toute installation qui marque la stabilisation provisoire ou définitive des hommes et s’inscrit dans le paysage par des tentes, des caravanes, des cabanes, des huttes, des maisons et par leurs dépendances. Ce sens, ignoré par les dictionnaires, a été introduit par Vidal de La Blache qui consacre un chapitre des Principes de géographie humaine (1992) aux « établissements humains ». Le terme est l’équivalent de l’anglais human settlement, largement utilisé par les organisations internationales. Les établissements humains sont de toutes dimensions : de la maison isolée aux plus grandes villes (…).
Source : MERLIN, Pierre, CHOAY, Françoise (dir.), 2010. « Article Etablissement humain ». In : MERLIN, Pierre, CHOAY, Françoise (dir.), Dictionnaire de l’urbanisme et de l’aménagement. Paris, France : Presses universitaires de France. p. 323‑324.
Le terme établissements humains est un concept global qui comprend :
- Les composantes physiques des abris et infrastructures ;
- Les services auxquels les éléments physiques fournissent un support matériel, c’est-à-dire, les services communautaires comme l’éducation, la santé, la culture, le bien-être, les loisirs et l’alimentation.
Source : site internet « OECD Glossary of statistical terms » (https://stats.oecd.org/glossary/detail.asp?ID=1266)
f
g
Gestion des risques de catastrophe
Processus de recours systématique aux directives, compétences opérationnelles, capacités et organisation administratives pour mettre en œuvre les politiques, stratégies et capacités de réponse appropriées en vue d’atténuer l’impact des aléas naturels et risques de catastrophes environnementales et technologiques qui leur sont liées.
Source : NATIONS UNIES, 2009. 2009 UNISDR Terminologie pour la prévention des risques de catastrophe http://www.unisdr.org/files/7817_UNISDRTerminologyFrench.pdf
h
Habitat
Habiter signifie d’abord (v.1050) « rester quelque part, vivre dans un lieu », spécialement « occuper une demeure ».
Habitat, (1812, 1808 d’après Bloch et Wartburg), d’après le sens général du verbe, désigne le lieu occupé par une plante à l’état naturel puis (1861) le milieu géographique favorable à la vie d’une espèce, végétale ou animale, spécialement (1902) le mode d’organisation, de peuplement par l’homme du milieu où il vit (habitat rural, habitat urbain) d’où, en particulier, l’ensemble des conditions de logement (1923).
Source : REY, Alain (dir.), 2004, édition mise à jour (1ère éd. 1992). Dictionnaire historique de la langue française. Paris, France : Dictionnaires Le Robert.
Ensemble de conditions matérielles, sociales et culturelles qui exprime un mode de vie. Plus spécifiquement, en géographie, organisation des espaces de vie des individus et des groupes.
Source : LÉVY, Jacques, LUSSAULT, Michel (dir.), 2013. « Article Habitat ». In : LÉVY, Jacques, LUSSAULT, Michel (dir.), Dictionnaire de la géographie. Paris, France : Belin. p. 475‑478.
i
j
k
l
m
Mesure d’atténuation (Mitigation)
La réduction ou la limitation de l’impact négatif des aléas et des catastrophes.
Source : NATIONS UNIES, 2009. 2009 UNISDR Terminologie pour la prévention des risques de catastrophe http://www.unisdr.org/files/7817_UNISDRTerminologyFrench.pdf
Modernisation (Retrofitting)
Renforcement ou amélioration des structures existantes afin de les rendre plus résistantes et résilientes à l’impact destructeur des aléas.
Source : NATIONS UNIES, 2009. 2009 UNISDR Terminologie pour la prévention des risques de catastrophe http://www.unisdr.org/files/7817_UNISDRTerminologyFrench.pdf
n
o
p
q
r
Réaction / Réponse
La fourniture de services d’urgence et de l’assistance publique pendant ou immédiatement après une catastrophe afin de sauver des vies, de réduire les impacts sur la santé, d’assurer la sécurité du public et de répondre aux besoins essentiels de subsistance des personnes touchées.
Source : NATIONS UNIES, 2009. 2009 UNISDR Terminologie pour la prévention des risques de catastrophe http://www.unisdr.org/files/7817_UNISDRTerminologyFrench.pdf
Redressement /Réhabilitation (Recovery)
La restauration, l’amélioration, l’installation de moyens de subsistance et les conditions de vie des communautés touchées par des catastrophes, y compris les efforts visant à réduire les facteurs de risque.
Source : NATIONS UNIES, 2009. 2009 UNISDR Terminologie pour la prévention des risques de catastrophe http://www.unisdr.org/files/7817_UNISDRTerminologyFrench.pdf
Réduction des risques de catastrophe
Concept et pratique de la réduction des risques de catastrophe grâce à des efforts pour analyser et gérer leurs causes, notamment par une réduction de l’exposition aux risques, qui permet de réduire la vulnérabilité des personnes et des biens, la gestion rationnelle des terres et de l’environnement et l’amélioration de la préparation aux événements indésirables.
Source : NATIONS UNIES, 2009. 2009 UNISDR Terminologie pour la prévention des risques de catastrophe http://www.unisdr.org/files/7817_UNISDRTerminologyFrench.pdf
Réforme humanitaire
C’est le processus de révision en profondeur des mécanismes de réponse aux catastrophes naturelles et conflits, lancé en 2005 par la communauté internationale de l’aide humanitaire dans le but de mieux coordonner la façon dont l’aide d’urgence, basée sur des besoins réels, pour mieux atteindre les sinistrés de manière cohérente, organisée, efficace et rapide. Elle a pour but d’aller vers une aide plus efficace, une réponse humanitaire prévisible et responsable, un financement préétabli pour l’aide d’urgence permettant très vite de sauver des vies, plus de responsabilité et une synergie accrue entre les agences des Nations Unies et les principales ONG du secteur de l’aide humanitaire.
Source : Christian Belinga
Réhabilitation
Notion de réhabilitation
Difficile de trouver une définition commune aux différents champs où ce terme peut avoir un sens mais on peut en extraire : le fait de rétablir une situation. En tout état de cause il s’agit d’une phase ou action de transition entre une situation initiale qui a subi une déstabilisation et une action de redressement.
Concept de réhabilitation appliqué au secteur humanitaire
Dans le cadre de l’approche chronologique séparée et linéaire d’un processus - Urgence-Réhabilitation-Développement – d’une réponse de l’aide aux crises, la définition d’une phase de « réhabilitation » a été la solution avancée pour nommer cette phase intermédiaire difficilement définissable pour l’ensemble des acteurs et en particulier pour la mobilisation financière des bailleurs. Traitée souvent de – phase grise ou zone grise - la réhabilitation recouvre des réalités très diverses et des laps de temps difficilement prévisibles. On peut retenir comme objectif de réhabilitation, la volonté de recréer les conditions d’une vie normale et d’assurer au plus vite un minimum de viabilité économique et sociale.
Cependant la notion de réhabilitation prêtant à trop d’interprétations n’a pas été retenue par le secteur humanitaire comme un concept d’où dériverait des pratiques communes, et un type de financement d’action. Une première définition avait été engagée par un représentant de l’ONU dès 2003, d’après un texte « Avant, pendant et après les crises, Comment mieux lier Urgence réhabilitation développement » :
« Jusqu’à la chute du mur de Berlin en 1989, la plupart des conflits étaient « bloqués ». Le lien « urgence-développement » s’était surtout avéré pertinent face aux catastrophes naturelles autour du concept du continuum linéaire entre urgence et développement. L’aide d’urgence classique était le fait d’institutions et agences internationales ou d’ONG. Pourtant, les besoins des populations des pays touchés étaient largement plus diversifiés que ce que permettait de faire la palette de l’urgence. C’est dans ce contexte qu’en1979, feu Sir Robert Jackson, représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour l’aide au peuple cambodgien, a créé le « concept de réhabilitation d’urgence… » Le concept de « réhabilitation d’urgence » permettait de faire du« quasi-développement » et de répondre aux vrais besoins des populations … Cette approche, très innovante lorsqu’elle a été mise en place par le CICR (Comité international de la Croix-Rouge) au Soudan (1988) ou en Somalie (1991-92), a pu être testée ailleurs en Afrique, dans les Balkans, en Afghanistan, etc. Cette application d’une approche plus inspirée du développement que de l’action d’urgence a pris pied dans les pratiques de nombreux humanitaires et les bailleurs ont été conquis. »
Source : GRÜNEWALD, François, 2003. « Avant, pendant et après les crises : comment mieux lier urgence, réhabilitation et développement ». In : le Courrier ACP-UE [en ligne]. juin 2003. n°198, p.32‑33. Disponible sur : http://www.urd.org/IMG/pdf/publispe_avt_pdt_ap_crises_LRRD.pdf
Résilience
Concept de résilience appliqué au secteur humanitaire par l’ONU
La capacité d’un système, une communauté ou une société exposée aux risques de résister, d’absorber, d’accueillir et de corriger les effets d’un danger, en temps opportun et de manière efficace, notamment par la préservation et la restauration de ses structures essentielles et de ses fonctions de base.
Source : NATIONS UNIES, 2009. 2009 UNISDR Terminologie pour la prévention des risques de catastrophe http://www.unisdr.org/files/7817_UNISDRTerminologyFrench.pdf
Concept de résilience appliqué au secteur humanitaire par DFID
La résilience vis-à-vis des catastrophes est la capacité des pays, des communautés et des ménages à s’adapter au changement, en conservant ou en transformant leur niveau de vie (living standards) face à des chocs ou des stress – comme un tremblement de terre, une sécheresse ou un conflit – sans compromettre leurs perspectives à long terme.
Source : DEPARTMENT FOR INTERNATIONAL DEVELOPMENT, UKAID, 2011. Defining Disaster Resilience: A DFID Approach Paper [en ligne]. Disponible sur : https://www.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/186874/defining-disaster-resilience-approach-paper.pdf
Concept de résilience appliqué au secteur humanitaire par le Groupe URD
La résilience, quant à elle, se définit comme la capacité d’un individu, d’un foyer, d’une communauté, d’un pays ou d’une région à résister, s’adapter et récupérer rapidement suite à des stress et des chocs. Dans cette définition, l’élément intéressant est la notion de « rebondir ». La résilience est ainsi vue comme un concept plus large (englobant celui de Relèvement Rapide), puisqu’elle ne se focalise pas uniquement sur la réponse aux chocs, mais également sur la prévention et la préparation aux risques, ceci en appui aux processus de développement.
Source : LÉON, Valérie, MICHON, Coline, 2015. « Quelle approche pour la mesure de la résilience ? ». In : Humanitaires en Mouvement [en ligne]. décembre 2015. n°16, p.17‑21. Disponible sur : http://www.urd.org/Quelle-approche-pour-la-mesure-de
Relèvement rapide / Early recovery
Concept essentiellement imaginé pour le secteur humanitaire
Définition par l’ONU
Le relèvement rapide est une approche qui répond aux besoins de relèvement qui surgissent lors d’une phase humanitaire d’urgence, en utilisant les mécanismes humanitaires qui sont en lien avec les principes de développement. Il permet aux populations d’utiliser les avantages de l’action humanitaire pour saisir les opportunités de développement, de résilience, et d’établir un processus durable de sortie de crise. Le relèvement rapide est un élément essentiel de toute réponse humanitaire efficace. Sa planification devrait commencer au tout début de la crise.
Source : IASC - 2013 (cf. document : GROUPE URD, 2015. Le relèvement rapide, envisager sans césure le passage de l’action d’urgence à la reconstruction et au développement [en ligne]. Disponible sur : http://www.urd.org/Projet-de-renforcement-de-la)
Notion de relèvement rapide : par le Groupe URD
De nombreux concepts ont récemment germé dans le secteur de l’aide, avec diverses interprétations opérationnelles parmi les acteurs, ce qui crée une grande confusion. Parmi ces nouveaux termes, le relèvement rapide constitue le premier segment d’un retour à une certaine normalité (telle qu’avant la crise) dans le temps de la réponse humanitaire. Les actions de ce type ont ainsi pour objectif de réduire la sévérité et la durée de la crise, et, selon la modalité d’intervention, permettront de poser les bases de la résilience à plusieurs niveaux (individus, communauté, société, etc.) et, par conséquent, celles d’un développement durable.
Source : LÉON, Valérie, MICHON, Coline, 2015. « Quelle approche pour la mesure de la résilience ? ». In : Humanitaires en Mouvement [en ligne]. décembre 2015. n°16, p.17‑21. Disponible sur : http://www.urd.org/Quelle-approche-pour-la-mesure-de
Risque
La combinaison de la probabilité d’un événement et de ses conséquences négatives.
Source : NATIONS UNIES, 2009. 2009 UNISDR Terminologie pour la prévention des risques de catastrophe http://www.unisdr.org/files/7817_UNISDRTerminologyFrench.pdf
Risque de catastrophe
Potentiel de la catastrophe, en termes de vies humaines, des états de santé, des moyens de subsistance, des biens et services, qui pourraient se produire au sein d’une communauté ou une société, dans le futur.
Source : NATIONS UNIES, 2009. 2009 UNISDR Terminologie pour la prévention des risques de catastrophe http://www.unisdr.org/files/7817_UNISDRTerminologyFrench.pdf
s
t
u
v
Vulnérabilité
Les caractéristiques et les circonstances d’une communauté ou d’un système qui le rendent susceptible de subir les effets d’un danger.
Source : NATIONS UNIES, 2009. 2009 UNISDR Terminologie pour la prévention des risques de catastrophe http://www.unisdr.org/files/7817_UNISDRTerminologyFrench.pdf