Avalanches de neige : les méthodes de protection

En France, et jusqu’à la moitié du vingtième siècle, la protection paravalanche fut essentiellement l’affaire des forestiers, le reboisement étant considéré comme la meilleure politique globale de prévention. Néanmoins, dès le dix-huitième siècle, des dispositions constructives permettant de limiter les dégâts sur les bâtiments (étrave protégeant l'église et le presbytère de Vallorcine construite en 1722) sont apparues : le génie paravalanche était né. Différentes techniques de protection sont désormais envisageables et peuvent être présentées de deux façons distinctes suivant que l’on s’intéresse au point d’intervention (passif/actif) ou à la durée de la protection (permanent/temporaire). On parlera ainsi de protection active lorsque les dispositifs sont mis en œuvre dans la zone de départ de l’avalanche par opposition à la protection passive où les dispositifs sont mis en œuvre dans la zone d’écoulement ou d’arrêt de l’avalanche. La défense temporaire quant à elle concerne des techniques de protections nécessitant une mise en œuvre par l’homme pendant une durée limitée correspondant à des situations nivo météorologiques d’alerte alors que la défense permanente ne nécessite pas l’intervention humaine en situation de risque. On se retrouve ainsi avec quatre familles de protection (protection active temporaire, active permanente, passive temporaire, passive permanente) que l’on peut présenter synthétiquement de la façon suivante :

Banquette

Crédits: F.Valla/Cemagref

Filets paravalanches

Crédits: B. Boutillier/Cemagref

Barrières à neige

Crédits: F.Valla/Cemagref

Tas freineurs

Crédits: F.Valla/Cemagref

Digue d’arrêt

Crédits: F.Rapin/Cemagref

Etrave

Crédits: F.Rapin/Cemagref

Tunnel paravalanche

Crédits: F.Rapin/Cemagref

Cazex

Crédits: F.Rapin/Cemagref

Gazex

Crédits: F.Rapin/Cemagref

Interdiction de circulation

Crédits: F.Rapin/Cemagref
Crédits:
Florence NAAIM, chercheur au CEMAGREF