Les capacités de gouvernance : un système aux multiples unités d'autorité
La gouvernance de la biodiversité se produit dans un système aux multiples unités d'autorité, fréquemment en chevauchement - des propriétaires fonciers, en passant par des communautés et des juridictions politiques (locale, nationale, suprarégionale), des arrangements spécifiques tels que les conseils de gestion de pêche, les accords de protection d'espèces (tortues, espèces migratrices, etc..) jusqu’aux accords environnementaux multilatéraux (MEAs) globaux. Á la plupart de ces niveaux, il y a un manque de capacité et d’informations adéquates sur la façon dont contrôler efficacement la biodiversité, et la prolifération de différentes autorités crée la confusion et ralentit le développement et la mise en vigueur de politiques. Ceci mène à des problèmes de coordination – de l’échelle locale à celles national, interministériel, régional et international. Dans la plupart des pays, les enjeux de biodiversité sont les compétences de ministères de l’environnement faibles et en sous-effectifs, et les décisions qui affectent sévèrement la biodiversité – notamment les modifications dans l’occupation du sol et l'introduction de nouvelles espèces (volontairement ou par accident) sont prises par les ministères s’occupant de l’agriculture, de la pêche, du commerce ou de l’exploitation minière.