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la dimension des faits de mémoires de l’histoire et des statistiques : il s’agit des informations stockées dans les banques de données qui exploitent le retour d’expérience,
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la dimension des représentations et modèles élaborés à partir des faits : elle regroupe les connaissances qui servent d’appui aux calculs permettant de quantifier le risque (domaines de la physico-chimie, de la résistance des matériaux, des sciences de la terre,…),
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la dimension des objectifs qui permet, pour chacun des réseaux (personnes ou groupe de personnes) impliqués dans les situations à risque, d’expliciter ses finalités,
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la dimension des normes, lois, règlements, standards et codes déontologiques,
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la dimension des systèmes de valeurs fondamentales.
Crédits
Légende
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déficits culturels : cultures de l’infaillibilité, du simplisme, de la non communication et du nombrilisme ;
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déficits organisationnels : la subordination de la sécurité à d’autres fonctions créatrices de risque et la dilution de responsabilités ;
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déficits managériaux : l’absence d’un système de retour d’expérience, l’absence de procédures écrites, l’absence d’un programme de formation du personnel et l’absence de préparation aux situations de crise.
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définir la situation de danger : préciser le champ de l’étude à savoir les limites de temps et d’espace et les réseaux d’acteurs inclus dans l’étude ;
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définir l’hyperespace de danger : préciser le « regard » porté sur cet ensemble à travers les cinq dimensions citées précédemment (associer à chaque réseau d’acteurs un état des lieux des cinq dimensions) ;
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identifier les déficits : pour chaque acteur, identifier les déficits systémiques cindynogènes mentionnés précédemment ;
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identifier les dissonances : les différences entre les hyperespaces des différents réseaux d’acteurs, les différences entre les hyperespaces tels qu’ils sont, tels qu’ils sont perçus et/ou voulus (entre le réel et la perception que les acteurs en ont).