Introduction
En raison de l’ampleur géographique de certains risques environnementaux, le droit national n’est plus le seul apte à réguler ces phénomènes. La diversité des sources juridiques se justifie aisément, tout en favorisant un enchevêtrement de droits nationaux, communautaires et internationaux (1.2).
Composante importante du droit de l’environnement , l’appréhension des risques environnementaux impose de concilier des objectifs potentiellement conflictuels et se fonde sur des principes directeurs (1.3).
Toutefois, un tel éparpillement ne facilite pas la mise en place d’une stratégie cohérente et optimale de la prévention et de la réduction des risques environnementaux ; même si l’émergence d’une certaine rationalisation et approche commune de régulation des risques se profile depuis peu. Parallèlement, la distinction originelle « risques industriels » et risques naturels » perd progressivement sa pertinence, compte tenu de la difficulté à séparer objectivement ces deux types de risques. La loi 2003/699 s’inscrit dans cette logique d’appréhension commune, mais différenciée.