Le projet d'aéroport de Notre Dame des Landes (ou aéroport du Grand Ouest)

Le bruit

"La réduction des nuisances sonores subies par les riverains de l'aéroport de Nantes Atlantique » est également une des justifications au projet portée par ses promoteurs depuis les années 70. Situé en zone urbaine, l'aéroport actuel signifie en effet selon le Syndicat Mixte Aéroportuaire un « survol quotidien de l'hyper centre de Nantes à basse altitude (plus de 42 000 habitants concernés) » qui génère des nuisances sonores qui seraient accrues par l'augmentation prévue du trafic (http://www.sma-grandouest.eu/un-transfert-indispensable.html).

Cet argument est notamment soutenu par un rapport produit par la DGAC en 2013.

Les opposants au projet contestent le chiffre de 42000 riverains touchés par les nuisances et rejettent surtout les arguments de la DGAC qui a selon eux « choisi les hypothèses les plus grossières pour faire croire à une augmentation future du bruit autour de Nantes Atlantique » comme « ignorer le progrès technique des appareils de nouvelle génération qui sont sur le marché depuis 2014 » - des appareils moins bruyants, qui s'inscriraient dans un dynamique de diminution du bruit des avions « de 50 % en moyenne chaque décennie depuis 1970 ».

Cet argument est soutenu par un collectif de pilotes de ligne intervenu à plusieurs reprises dans le débat public contre le projet de nouvel aéroport.

Une étude sur le bruit a par ailleurs été réalisée pour la Cedpa par un cabinet indépendant.

L'Autorité de contrôle des nuisances aéroportuaires (Acnusa) estimait quand à elle dans son rapport 2013 (page 58) qu'«en l'état actuel du dossier, (...) il ne serait pas inutile de mener une expertise indépendante sur ce sujet, comme le demandent certaines associations d'élus et de riverains » .

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