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des limites attribuées aux protections rapprochées de type digues qui, même si elles améliorent localement la protection par une évacuation accélérée des eaux, ne font que transférer, voire amplifier le risque vers les communes situées plus loin, en aval, sur le fleuve.
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de la nécessité de trouver des solutions pour réduire le risque en respectant et même en restaurant le fonctionnement de l’hydrosystème (les digues supprimant les échanges lit mineur/lit majeur). Au regard des exigences de la Directive cadre Européenne sur l’Eau de 2000 d’atteindre un « bon état écologique des eaux d’ici à 2015 », la gestion « durable » des crues doit passer par le rétablissement de certains des débordements nécessaires aux équilibres sédimentaires et biologiques des cours d’eau et des milieux riverains.
Le concept de ralentissement dynamique trouve son efficacité dans la mesure où des potentialités d’inondation sont acceptées et effectivement mobilisées dans les zones adéquates du bassin versant, et dans la mesure où le maître d’ouvrage assure de manière pérenne l’entretien et la surveillance des aménagements ).
Depuis 2004, les projets fleurissent à travers l’hexagone (dans le bassin de la Meuse , de la Seine .