Approches participatives et coopérations européennes dans la gestion des inondations à l’échelle des bassins versants transfrontaliers
Les grandes inondations ne peuvent être ni empêchées ni maîtrisées, mais elles doivent être gérées de manière internationale sur la base de stratégies intégrées de gestion des bassins hydrographiques pour prévenir les inondations et en atténuer les effets. Dans ce cadre, une coopération internationale se met en place dans les bassins fluviaux, tels que le Rhin, l'Oder, la Meuse, le Danube, la Saar, la Moselle et l'Elbe : les pays riverains établissent des institutions pour assurer une approche coordonnée de gestion des risques d’inondation, ainsi que des plans de protection transfrontaliers.
Le bassin de la Semois, affluent de la Meuse partagé entre la Belgique et la France en est une illustration . En dépit des différences de mesures de prévention et de législations, un plan d’action conjoint a été mis en place depuis 2002 pour lutter contre les inondations d’amont (Belgique) en aval (France). Le programme financier Interreg III France-Wallonie-Flandres (2002-2006) d’encouragement à la coopération transeuropéenne a permis de fédérer dans une démarche commune, à travers le « contrat de rivière » (outil à vocation de gestion participative de l’eau), les actions de prévention des inondations entreprises de part et d’autre de la frontière.
D’autres projets, tel EUROTAS visent à développer des méthodologies communes à plusieurs pays en gestion du risque d'inondation à long terme et en prévision en temps réel des inondations.
Le bassin de la Semois, affluent de la Meuse partagé entre la Belgique et la France en est une illustration . En dépit des différences de mesures de prévention et de législations, un plan d’action conjoint a été mis en place depuis 2002 pour lutter contre les inondations d’amont (Belgique) en aval (France). Le programme financier Interreg III France-Wallonie-Flandres (2002-2006) d’encouragement à la coopération transeuropéenne a permis de fédérer dans une démarche commune, à travers le « contrat de rivière » (outil à vocation de gestion participative de l’eau), les actions de prévention des inondations entreprises de part et d’autre de la frontière.
D’autres projets, tel EUROTAS visent à développer des méthodologies communes à plusieurs pays en gestion du risque d'inondation à long terme et en prévision en temps réel des inondations.