Légende
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strombolien, caractérisé par des explosions intermittentes de lave à intervalle régulier (quelques dizaines de minutes à Stromboli) et une hauteur du panache limitée à quelques centaines de mètres.
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vulcanien, dont les explosions brèves (quelques dizaines à quelques minutes) peuvent être de forte intensité. Ces éruptions peuvent précéder une phase plinienne (Mont St-Helens en 1980) ou se répéter régulièrement lors d'une crise éruptive pendant des jours, des mois ou des années (Sakurajima, Semeru).
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pliniennes, les plus dangereuses, car continues pendant des heures ou des jours, et formant des colonnes éruptives de plusieurs dizaines de kilomètres de haut (Krakatoa en 1883, Santorin dans l’Antiquité). En fin d’éruption, le volcan s’écroule parfois sur lui-même, formant un cratère d’effondrement de plusieurs kilomètres de diamètre appelé caldeira (Fig.2).
Légende
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hydromagmatiques, par l'interaction explosive entre un magma ascendant et des eaux superficielles (nappes phréatiques, lacs, etc). Dans le cas d'un hydromagmatisme subaérien (à l’air libre), les éruptions appelées phréatomagmatiques créent de larges cheminées en forme d'entonnoir, les diatrêmes, surmontés par un grand cratère appelé maar (Taal 1965, Galunggung 1982, lac Pavin).
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phréatiques, liées à la vaporisation d'eau superficielle sans éjection de magma, comme à la Soufrière de Guadeloupe en 1976-77.
Peu d’entre elles furent victimes de retombées balistiques de bombes volcaniques car la surface maximum de la zone affectée est limitée à quelques kilomètres autour du cratère. Les victimes sont le plus souvent des touristes imprudents.
Les risques liés aux retombées de cendres sont plus élevés, qui peuvent être fatales en cas d'éruption ultrapliniennes : celle du Vésuve en 79 de notre ère a fait 2000 morts à Pompéi, qui furent victimes d’effondrement des toits, de suffocation ou qui furent enterrés vivant sous 3 m de ponces.
Transportées latéralement par les vents, les cendres peuvent perturber la circulation aérienne : lors de l’éruption du Galunggung (Indonésie) en 1982, une catastrophe a été évitée de justesse car les quatre réacteurs d’un Boeing 747 se sont arrêtés quand l’avion a traversé le panache à 11 500 m d'altitude, avant que deux d’entre eux ne se remettent en marche.
A une autre échelle, les cendres volcaniques peuvent faire plusieurs fois le tour de la terre et perturber le climat pendant plusieurs années : les grandes éruptions pliniennes (Tambora en 1815, Krakatoa en 1883, Pinatubo en 1991, etc.) ont toutes entraîné un abaissement général de la température moyenne mondiale et des perturbations saisonnières du climat.