La réponse de la magnétosphère terrestre aux fluctuations du vent solaire entraîne de nombreux effets
:
- des particules pénètrent dans la haute atmosphère, ce qui provoque des aurores polaires
- les spationautes et navigants aériens sont soumis à de plus grandes doses de « rayonnement », ce qui peut inciter à changer la planification des vols ou à faire voler les avions à plus basse altitude.
- les satellites peuvent être endommagés par les particules qui les atteignent (comme Midori-2 et Kodama suite à la tempête solaire du 28 octobre 2003). De plus, leurs orbites sont freinées par la dilatation de l’atmosphère qui est chauffée par les particules et les rayons ultraviolets.
- des courants sont induits dans les réseaux électriques et téléphoniques, ce qui nécessite des adaptations de la régulation des réseaux pour éviter les pannes comme celle qui a eu lieu sur le réseau Hydro-Québec au Canada en 1989.
- l’ionosphère ne réfléchit plus les ondes radio. La prévision de l’intensité de ces différents problèmes relève de ce que l’on appelle la météo de l’espace. L’ensemble des mécanismes physiques de la couronne solaire, de l’héliosphère et de la magnétosphère doit être mieux compris avant d’arriver à de réelles prévisions fiables.