La taxe pigouvienne : enjeux économiques et environnementaux
L’accroissement des prix par l’emploi d’une taxe, ou leur diminution par le biais d’une subvention, agit directement sur les choix des consommateurs et par la même, sur les systèmes productifs.
D’un point de vue théorique, ces deux instruments renvoient à l’internalisation des effets externes et à ses conséquences en termes, tant de distributivité des coûts et des bénéfices, que de variation du bien-être qui s’ensuit (Bontemps et Rotillon, 2003).
Les activités économiques liées à l’exploitation de l’environnement en tant que source de matières premières et/ou de réceptacle de rejets, peuvent entraîner des dommages occasionnant une perte de bien-être pour certaines catégories d’acteurs. En l’absence d’une compensation monétaire, cette perte constitue une externalité négative.
Développée à l’origine par Pigou (1920), dans le cadre d’une analyse en équilibre partiel, la taxe vise à compenser la perte de bien-être issue des activités polluantes en intégrant dans le calcul économique les coûts externes relatifs aux dommages en plus des coûts privés. (voir graphique )
D’un point de vue théorique, ces deux instruments renvoient à l’internalisation des effets externes et à ses conséquences en termes, tant de distributivité des coûts et des bénéfices, que de variation du bien-être qui s’ensuit (Bontemps et Rotillon, 2003).
Les activités économiques liées à l’exploitation de l’environnement en tant que source de matières premières et/ou de réceptacle de rejets, peuvent entraîner des dommages occasionnant une perte de bien-être pour certaines catégories d’acteurs. En l’absence d’une compensation monétaire, cette perte constitue une externalité négative.
Développée à l’origine par Pigou (1920), dans le cadre d’une analyse en équilibre partiel, la taxe vise à compenser la perte de bien-être issue des activités polluantes en intégrant dans le calcul économique les coûts externes relatifs aux dommages en plus des coûts privés. (voir graphique )