Il s'agit des bienfaits que les hommes obtiennent des écosystèmes et de leur biodiversité. Ceux-ci comprennent les services d'approvisionnement tels que la nourriture et l'eau, les services de régulation tel que la régulation des inondations et des maladies, les services culturels tels que les bénéfices spirituels, récréatifs et culturels, et les services de soutien qui maintiennent des conditions favorables à la vie sur Terre, tels que le cycle des éléments nutritifs.
Les services d’approvisionnement : la productivité primaire et secondaire. La question du rôle de la biodiversité, du nombre d’espèces, sur la production primaire (biomasse) et secondaire production d’animaux herbivores a été étudiée pour les prairies. Il a été montré à petite échelle (systèmes expérimentaux de l’ordre du m²) que la richesse spécifique (c’est-à-dire un plus grand nombre d’espèces) et la richesse en groupes fonctionnels des plantes ont un effet positif sur la production primaire et la rétention des nutriments : plus le nombre d’espèces de plantes était élevé, de même que plus le nombre de groupes fonctionnels était élevé, plus la production primaire et la rétention de nutriments augmentaient.
A grande échelle (paysage ou région) l’hétérogénéité de l’environnement est plus est grande, et la diversité biologique nécessaire pour exploiter au mieux ces différences d’environnement doit être plus élevée qu’elle ne l’est localement (Tilman et al. 1997).
Les services de régulation : il s’agit de la régulation de la qualité de l’air, du climat, de l’eau, de l’érosion ; de la purification de l’eau et du traitement des déchets, de la régulation des maladies, des ravageurs, de la pollinisation et de la régulation des catastrophes naturelles.
Par exemple dans le cas du complexe plante cultivée -insectes herbivores (ennemis des cultures) –insectes auxiliaires (prédateurs, parasitoïdes,….). il a été montré que le pourcentage de terre non cultivée dans les paysages est corrélé négativement aux dégâts dus à l’herbivorie et positivement à la mortalité des larves d’herbivores par parasitisme (Figure 2.6.4.1).
Les services d’approvisionnement : la productivité primaire et secondaire. La question du rôle de la biodiversité, du nombre d’espèces, sur la production primaire (biomasse) et secondaire production d’animaux herbivores a été étudiée pour les prairies. Il a été montré à petite échelle (systèmes expérimentaux de l’ordre du m²) que la richesse spécifique (c’est-à-dire un plus grand nombre d’espèces) et la richesse en groupes fonctionnels des plantes ont un effet positif sur la production primaire et la rétention des nutriments : plus le nombre d’espèces de plantes était élevé, de même que plus le nombre de groupes fonctionnels était élevé, plus la production primaire et la rétention de nutriments augmentaient.
A grande échelle (paysage ou région) l’hétérogénéité de l’environnement est plus est grande, et la diversité biologique nécessaire pour exploiter au mieux ces différences d’environnement doit être plus élevée qu’elle ne l’est localement (Tilman et al. 1997).
Les services de régulation : il s’agit de la régulation de la qualité de l’air, du climat, de l’eau, de l’érosion ; de la purification de l’eau et du traitement des déchets, de la régulation des maladies, des ravageurs, de la pollinisation et de la régulation des catastrophes naturelles.
Par exemple dans le cas du complexe plante cultivée -insectes herbivores (ennemis des cultures) –insectes auxiliaires (prédateurs, parasitoïdes,….). il a été montré que le pourcentage de terre non cultivée dans les paysages est corrélé négativement aux dégâts dus à l’herbivorie et positivement à la mortalité des larves d’herbivores par parasitisme (Figure 2.6.4.1).
Crédits
Thies et al., Oikos, 2003
Légende
Figure 2.6.4.1 : Corrélation du pourcentage de terre cultivé avec herbivorie et parasitisme
Les services culturels : parmi les services culturels rendus par la biodiversité on peut citer les valeurs spirituelles associées à certaines espèces ou sites sacrés, les valeurs esthétiques liées aux sites naturels ou à la gestion « traditionnelle » de certains paysages agricoles, et le support pour le développement de loisirs et de l’écotourisme. La fourniture de ces services dépend de la conservation des espèces et des bosquets sacrés, de la conservation des espaces naturels et de la préservation et de la gestion raisonnée des paysages.
Les services de soutien : il s’agit par exemple du rôle de la biodiversité dans le cycle des principaux éléments tels que l’azote ou le carbone. Le cycle de l'azote comprend l'absorption de l'azote dans l'atmosphère via un processus assuré par des microbes appelé fixation, ou via des procédés industriels. La décomposition des déchets biologiques (processus de dénitrification) permet à l'azote de retourner dans l'atmosphère.