Puits de carbone
Si l’on compare les émissions de CO2 anthropique (combustion d’énergie fossile et émissions liées à la déforestation) à la croissance du CO2 dans l’atmosphère, on constate que moins de la moitié du CO2 émis reste dans l’atmosphère (figure 1a), le reste est donc réabsorbé par les océans et les continents. Les mécanismes responsables de ces puits de carbone ne sont pas parfaitement connus. Au niveau océanique, l’élévation de la concentration atmosphérique de CO2 entraîne une augmentation de la différence de pression partielle entre l’atmosphère et l’océan de surface et donc du flux air-mer de CO2. Au niveau du continent, l’augmentation atmosphérique du CO2 et des oxydes d’azote, également émis lors de la combustion d’énergie, peuvent favoriser la photosynthèse et donc générer un puits net biosphérique. En plus, le changement d’utilisation des sols, et la gestion des écosystèmes (contrôle des feux de forêts par exemple) peuvent également conduire à un puits de carbone. Globalement, sur les quelques 8GtC émises par l’homme chaque année, environ 3.5 GtC s’accumulent dans l’atmosphère, les océans et les continents absorbant chacun un peu plus de 2 GtC par an. Ces derniers jouent donc un rôle de régulateur, sans ces puits océaniques et continentaux providentiels, la concentration de CO2 avoisinerait déjà les 500 ppm aujourd’hui.
 
Définition

GtC (Gigatonne de Carbone) = un milliard de tonnes de carbone

Définition

GtC (Gigatonne de Carbone) = un milliard de tonnes de carbone

Définition

GtC (Gigatonne de Carbone) = un milliard de tonnes de carbone

Définition

ppm (partie par million) = unité de concentration correspondant à 1 molécule de CO2 pour 1 million de molécules d’air.