RESEAU D'ASSAINISSEMENT
Les communes de Vilmot, Samayran et Magellan sont munies de réseaux partiels d'assainissement collectif qui recueillent les eaux des habitations et industries des bourgs. Pour la commune de Vilmot, 65 % des habitants y seraient raccordés. La zone industrielle de Pégot excentrée possède un réseau relié au système d'assainissement de la commune de Vilmot. Les eaux pluviales qui ruissellent sur d'importantes surfaces imperméabilisées (aire de stationnement, stockage d'hydrocarbures), semblent s'écouler via des fossés vers le ruisseau du Saint Paul. Ces communes traitent les effluents dans trois stations d'épuration localisées sur la carte des points de pollution potentielle :
Les communes de Vilmot, Samayran et Magellan sont munies de réseaux partiels d'assainissement collectif qui recueillent les eaux des habitations et industries des bourgs. Pour la commune de Vilmot, 65 % des habitants y seraient raccordés. La zone industrielle de Pégot excentrée possède un réseau relié au système d'assainissement de la commune de Vilmot. Les eaux pluviales qui ruissellent sur d'importantes surfaces imperméabilisées (aire de stationnement, stockage d'hydrocarbures), semblent s'écouler via des fossés vers le ruisseau du Saint Paul. Ces communes traitent les effluents dans trois stations d'épuration localisées sur la carte des points de pollution potentielle :
- Vilmot : station (18) en aval du bourg avec rejets dans le Saint Paul ;
- Magellan : station (22) au lieu-dit "Pétiot" avec rejets dans le Quérou ;
- Samayran : station (16) de la Princesse avec rejets dans Rutiac.
Ces trois stations sont de même type, il s'agit de traitements biologiques par boues activées comprenant un bassin d'aération avec clarification et décanteur.
La station de Vilmot est incluse dans le secteur d'étude, les rejets d'eaux épurées sont situés en amont des zones de pertes du Saint Paul.
La station de relevage située à 150 m environ au nord-ouest des forages de Creille et du terrain de sport, et à 50 m du Saint Paul, peut parfois déborder par surcharge, provoquant des inondations localisées.
Les habitants et locaux qui ne sont pas raccordés au réseau collectif possèdent leur propre système d'assainissement tel que : fosses toutes eaux, tranchées drainantes, tertres filtrants et puisards.
Quelques riverains rejettent des effluents dans le Saint Paul en amont du bourg de Vilmot.
La station de Vilmot est incluse dans le secteur d'étude, les rejets d'eaux épurées sont situés en amont des zones de pertes du Saint Paul.
La station de relevage située à 150 m environ au nord-ouest des forages de Creille et du terrain de sport, et à 50 m du Saint Paul, peut parfois déborder par surcharge, provoquant des inondations localisées.
Les habitants et locaux qui ne sont pas raccordés au réseau collectif possèdent leur propre système d'assainissement tel que : fosses toutes eaux, tranchées drainantes, tertres filtrants et puisards.
Quelques riverains rejettent des effluents dans le Saint Paul en amont du bourg de Vilmot.
SOURCES DE POLLUTION POTENTIELLE LIEE A L'AGRICULTURE ET A L'ELEVAGE
AGRICULTURE
D'après la carte de répartition des cultures et le POS (PLU actuellement), les principales activités agricoles sur le territoire de la commune de Vilmot sont réparties comme suit :
D'après la carte de répartition des cultures et le POS (PLU actuellement), les principales activités agricoles sur le territoire de la commune de Vilmot sont réparties comme suit :
- Zones boisées : 60%
- Maraîchage : 5%
- Verger : 0,1%
La catégorie maraîchage englobe les cultures maraîchères, céréalières, florales et pépinières.
La production florale la plus extensive est située sur les parcelles comprises entre l'autoroute et la Nationale au nord-est du Marian sur la commune de Samayran. Elles correspondent à des plantations de muguet.
Les cultures céréalières (essentiellement du maïs) sont présentes en amont de la zone d'étude au sud de la commune de Saint Paul (lieu-dit Piègle). Les vignobles sont divisés en une douzaine de domaines et châteaux pour la zone d'étude. Ces activités agricoles impliquent l'utilisation de produits fertilisants et phytosanitaires afin d'améliorer le rendement et assurer la protection des cultures. Nous avons tenté d'établir un inventaire des produits les plus utilisés sur le territoire des communes où se situe l'étude, compte tenu de leur spécificité et leur intérêt agricole. Malgré cela, il n'a pas été possible de qualifier, quantifier et localiser en détail les produits utilisés, en raison de leur grande diversité dans la pratique agricole. L'adéquation entre les fiches techniques des fabricants les plus représentés sur le marché et les ouvrages spécialisés sur ces produits, a permis de dégager un schéma général de leur utilisation actuelle sur le territoire des communes (Vilmot, Samayran, Magellan, Saint Paul, Mariel). Ces produits sont classés en fonction du composé majoritaire, de la nature de l'espèce nuisible que l'on veut contrôler ou des familles chimiques et matières actives. D'après les renseignements sporadiques que nous avons pu obtenir auprès des fournisseurs et exploitants, les engrais composés sont les plus utilisés aussi bien en viticulture qu'en maraîchage. Les dosages varient avec les utilisateurs et en fonction des cultures. Quelques amendements organiques tels que le fumier, terreaux, engrais verts sont localement utilisés. Compte tenu du faible développement de l'élevage dans la région, l'emploi du fumier est limité. Les terreaux proviennent en général de Hollande car moins acides.
La production florale la plus extensive est située sur les parcelles comprises entre l'autoroute et la Nationale au nord-est du Marian sur la commune de Samayran. Elles correspondent à des plantations de muguet.
Les cultures céréalières (essentiellement du maïs) sont présentes en amont de la zone d'étude au sud de la commune de Saint Paul (lieu-dit Piègle). Les vignobles sont divisés en une douzaine de domaines et châteaux pour la zone d'étude. Ces activités agricoles impliquent l'utilisation de produits fertilisants et phytosanitaires afin d'améliorer le rendement et assurer la protection des cultures. Nous avons tenté d'établir un inventaire des produits les plus utilisés sur le territoire des communes où se situe l'étude, compte tenu de leur spécificité et leur intérêt agricole. Malgré cela, il n'a pas été possible de qualifier, quantifier et localiser en détail les produits utilisés, en raison de leur grande diversité dans la pratique agricole. L'adéquation entre les fiches techniques des fabricants les plus représentés sur le marché et les ouvrages spécialisés sur ces produits, a permis de dégager un schéma général de leur utilisation actuelle sur le territoire des communes (Vilmot, Samayran, Magellan, Saint Paul, Mariel). Ces produits sont classés en fonction du composé majoritaire, de la nature de l'espèce nuisible que l'on veut contrôler ou des familles chimiques et matières actives. D'après les renseignements sporadiques que nous avons pu obtenir auprès des fournisseurs et exploitants, les engrais composés sont les plus utilisés aussi bien en viticulture qu'en maraîchage. Les dosages varient avec les utilisateurs et en fonction des cultures. Quelques amendements organiques tels que le fumier, terreaux, engrais verts sont localement utilisés. Compte tenu du faible développement de l'élevage dans la région, l'emploi du fumier est limité. Les terreaux proviennent en général de Hollande car moins acides.
D'après les résultats des analyses d'eau effectuées au cours de l'étude, la présence d'atrazine et de simazine a été décelée :
- Au mois de juillet dans presque tous les forages ou puits situés au nord-est du bourg de Vilmot. Il en est de même pour les eaux de surface de ce secteur, ainsi qu'en amont du Saint Paul et dans la sablière au sud-est de l'aérodrome. Le Tressin semble épargné par cette pollution.
- En septembre au droit des points de prélèvements situés en aval de Vilmot et sur la rive gauche du Saint Paul.
ELEVAGE
L'élevage est un secteur d'activité peu développé dans la région. On notera la présence de quelques bovins à Samayran au lieu-dit Marina, de chevaux au centre Equestre Vilmotien et de pâturage en bordure du Saint Paul au Sud du lieu dit "Gars".
L'élevage est un secteur d'activité peu développé dans la région. On notera la présence de quelques bovins à Samayran au lieu-dit Marina, de chevaux au centre Equestre Vilmotien et de pâturage en bordure du Saint Paul au Sud du lieu dit "Gars".
SOURCES DE POLLUTION POTENTIELLE LIEE AUX PUITS ET FORAGES NON PROTEGES
Deux types d'ouvrages représentent un risque de pollution pour l'aquifère stampien :
- Forages captant uniquement la nappe stampienne qui abandonnés ou utilisés mais n'ayant ni protection technique (capot étanche, cimentation, condamnation) ni périmètres de protection.
Référence des puits sur fiches, cartes, tableaux et planches : N°31 (Bisaut), N°13 (Cavallon), N°109 et N°107. - Ouvrages supposés mixtes qui captent à la fois les aquifères stampien et miocène ou éventuellement quaternaire et dont l'équipement n'est pas connu car trop anciens et sans coupe technique. Le caractère mixité des eaux a été confirmé par les résultats des analyses chimiques réalisées à partir des prélèvements effectués au cours de l'enquête.
Références des puits : N°41, 42, 50, 117 et 11.
SOURCES DE POLLUTION POTENTIELLE LIEE AUX INDUSTRIES ET ACTIVITES ASSIMILEES
Les industries sont réparties géographiquement sur trois secteurs principaux :
- Bourg de Vilmot
- Zone industrielle de Pégot
- Zone industrielle de Bourgois
Quelques entreprises sont décentralisées. De l'inventaire des activités industrielles, nous pouvons constater l'absence d'industries lourdes. La plupart des entreprises sont de petites ou moyennes structures. La nature des produits stockés peut toutefois présenter un risque de pollution potentielle de par leur toxicité.
Le classement adopté dans ce chapitre tient compte du secteur d'activité :
- Industrie plastique : BISAUT à Vilmot (n°9) SAP-ROLLAC à Samayran
- Industrie du métal : CARTAL Zinguerie (n°11), TISSOT découpage et emboutissage n°50).
- Industrie du bois : établissement VALBOIS traitements avec produits arséniaux.
GRAVIERES
Les gravières répertoriées au BRGM sont pour la plupart abandonnées depuis plusieurs années et difficilement repérables sur le terrain (cf. : Localisation des carrières). Elles sont actuellement vouées à la viticulture, sylviculture ou recouvertes par la végétation naturelle.
On note cependant l'existence d'une exploitation de granulats en activités au lieu dit Ras en bordure sud de la décharge. Graviers et sable extraits du gisement sont lavés, triés puis stockés sur place en vue de leur utilisation en remblais ou pour la fabrication de béton.
Une centrale à béton appartenant à une société (SATRAP) jouxte la gravière, séparée par le chemin de Quoirac. L'alimentation en eau nécessaire au lavage et criblage est assurée par l'intermédiaire de trois bassins captant la nappe phréatique et qui fonctionnent en circuit fermé (alimentation, décantation). Ils sont répartis de part et d'autre du chemin de Quoirac. Une partie des eaux issues de l'exploitation est rejetée vers le sud dans le Tressin. Les carburants sont stockés dans une cuve proche des bassins.
Une ancienne gravière est visible au lieu-dit "Islette" au nord-est du forage exploité par la SPG. Apparemment, il n'y a pas eu de remise en état ou de réhabilitation de site. Les excavations dues à l'exploitation demeurent et ne semblent pas avoir atteint le niveau de la nappe phréatique.
Au sud de "Pinson" dans une carrière de calcaire stampien étaient extraits à ciel ouvert moellons et pierres de taille. Cette carrière située en propriété privée est actuellement abandonnée et recouverte par la végétation. On aperçoit tout de même l'ancien front de taille sur une hauteur de 5 m environ.
A l'est de l'échangeur de l'autoroute, une réserve de chasse correspond à une ancienne gravière reconquise par la végétation.
On note cependant l'existence d'une exploitation de granulats en activités au lieu dit Ras en bordure sud de la décharge. Graviers et sable extraits du gisement sont lavés, triés puis stockés sur place en vue de leur utilisation en remblais ou pour la fabrication de béton.
Une centrale à béton appartenant à une société (SATRAP) jouxte la gravière, séparée par le chemin de Quoirac. L'alimentation en eau nécessaire au lavage et criblage est assurée par l'intermédiaire de trois bassins captant la nappe phréatique et qui fonctionnent en circuit fermé (alimentation, décantation). Ils sont répartis de part et d'autre du chemin de Quoirac. Une partie des eaux issues de l'exploitation est rejetée vers le sud dans le Tressin. Les carburants sont stockés dans une cuve proche des bassins.
Une ancienne gravière est visible au lieu-dit "Islette" au nord-est du forage exploité par la SPG. Apparemment, il n'y a pas eu de remise en état ou de réhabilitation de site. Les excavations dues à l'exploitation demeurent et ne semblent pas avoir atteint le niveau de la nappe phréatique.
Au sud de "Pinson" dans une carrière de calcaire stampien étaient extraits à ciel ouvert moellons et pierres de taille. Cette carrière située en propriété privée est actuellement abandonnée et recouverte par la végétation. On aperçoit tout de même l'ancien front de taille sur une hauteur de 5 m environ.
A l'est de l'échangeur de l'autoroute, une réserve de chasse correspond à une ancienne gravière reconquise par la végétation.