AFFLEUREMENTS DU CALCAIRE OLIGOCENE
Ces affleurements s’étendent depuis le bourg de Vilmot jusqu’au lieu dit Pégot au nord-est, et axés sur une bande d’environ 300 m de part et d’autre du ruisseau le Saint Paul. Les forages de Creille (n°4) et du stade de Vilmot (n°5) sont inclus dans cette zone. Ces calcaires exploités pour l’alimentation en eau potable, reçoivent directement les eaux de ruissellement (terrain de sport de Vilmot) dans les zones où ils affleurent.
Communication entre les aquifères
- Communication liée à la lithologie
Les formations plio-quaternaires reposent directement sur celles du Stampien auxforages de Marian, Kristen (n°99), Moisaux (n°2) et de Villeroy (n° 7 et 49) et sont absentes au droit de Creille, du stade et du terrain de sport de Vilmot. La faible épaisseur de ces formations de couverture et leur nature lithologique assez perméable sont des caractéristiques qui permettent l’infiltration des eaux superficielles dans l’aquifère stampien (voir la carte géologique locale ainsi que la coupe gélogique schématique n°1 et la coupe gélogique schématique n°2). Dans les forages du Bas Morvan (n° 80) et celui de Islette (n° 10), on retrouve la série stratigraphique classique : Plio-quaternaire, Miocène, Chattien et Stampien. L'épaisseur des dépôts sus-jacents à ceux du Stampien est de 30 m environ, protégeant ainsi l'aquifère stampien des infiltrations superficielles. - Communication liée à l'implantation des puits et forages
Les forages de particuliers n° 41, 42 ET 50 au lieu dit Aurora à Vilmot reportés sur la carte de localisation des points de captage et sur les tableaux, ont été réalisés pour les besoins d'arrosage (maraîchage, pelouse). On suppose qu'il n'y a pas de cimentation et que les deux aquifères miocène et stampien sont en communication en ces points. Dans les forages AEP, l'aquifère miocène a été isolé, seuls les aquifères oligocènes et éventuellement éocène sont captés (cf. coupes techniques). - Communication liée à diverses conditions
Lorsque des carrières ou des puits de particuliers restent ouverts aux eaux de ruissellement, des flux polluants sont susceptibles d'atteindre les formations aquifères. C'est le cas des captages n°13, 31, 108 et 109, et de la carrière calcaire abandonnée, située au lieu-dit "Pinson" dans la zone d'affleurement du substratum stampien.
AQUIFERE STAMPIEN - ruisseau le Saint Paul
L'étude réalisée en juin 1994 a comporté une série de jaugeage et de traçage sur le ruisseau le Saint Paul. Les résultats de ces travaux permettent de dégager une zone très vulnérable pour l'aquifère stampien, sur une longueur de 1000 m.
Dans cette zone située entre la station d'épuration de Vilmot en amont et leforage de Creille (n° 4) en aval, le ruisseau le Saint Paul et l'aquifère stampien sont en étroite communication. Les formations stampiennes sont constituées de calcaire fossilifère fissuré avec présence de diaclases (forage de Creille n°4) et karstifié en profondeur au-delà de la zone sans couverture.
En période de crue, la nappe stampienne en charge alimente le ruisseau le Saint Paul, l'augmentation du débit est de 1000 m3/h dont 50 m3/h sont apportés par la station d'épuration (valeurs mesurées).
L'alimentation de la nappe par le ruisseau se produit en période d'étiage et au cours des pompages dans les forages d'alimentation en eau potable (Kristen n° 99, Creille n° 4, Moisaux n° 2) ; les pertes de débit dans le ruisseau ont été estimées à 300m3/h d'après les jaugeages. Les incertitudes sur les mesures de débit sont de ±50 m3/h. Les résultats des traçages effectués le 8 juin 1994 montrent que les vitesses de transfert du ruisseau le Saint Paul vers les forages AEP (Kristen n° 99, Creille n° 4) varient de 12m/h à 575m/h pendant l'exploitation. Dans certains cas, l'élément chimique de traçage peut donc passer du ruisseau le Saint Paul à l'eau exploitée par les forages en moins d'une demi-heure.
Dans cette zone située entre la station d'épuration de Vilmot en amont et leforage de Creille (n° 4) en aval, le ruisseau le Saint Paul et l'aquifère stampien sont en étroite communication. Les formations stampiennes sont constituées de calcaire fossilifère fissuré avec présence de diaclases (forage de Creille n°4) et karstifié en profondeur au-delà de la zone sans couverture.
En période de crue, la nappe stampienne en charge alimente le ruisseau le Saint Paul, l'augmentation du débit est de 1000 m3/h dont 50 m3/h sont apportés par la station d'épuration (valeurs mesurées).
L'alimentation de la nappe par le ruisseau se produit en période d'étiage et au cours des pompages dans les forages d'alimentation en eau potable (Kristen n° 99, Creille n° 4, Moisaux n° 2) ; les pertes de débit dans le ruisseau ont été estimées à 300m3/h d'après les jaugeages. Les incertitudes sur les mesures de débit sont de ±50 m3/h. Les résultats des traçages effectués le 8 juin 1994 montrent que les vitesses de transfert du ruisseau le Saint Paul vers les forages AEP (Kristen n° 99, Creille n° 4) varient de 12m/h à 575m/h pendant l'exploitation. Dans certains cas, l'élément chimique de traçage peut donc passer du ruisseau le Saint Paul à l'eau exploitée par les forages en moins d'une demi-heure.
ZONES DE DRAINAGE
Les axes d'écoulement définis dans l'étude hydrogéologique sont très dépendants de l'exploitation des puits périphériques à la zone d'étude en ce qui concerne les eaux profondes (cf. les animations ci-dessous).
Esquisse piézométrique du miocène
Esquisse piézométrique oligocène
Les phénomènes de karstification à l'origine des fortes vitesses peuvent établir une aire de connection entre les eaux superficielles et les eaux profondes dans la zone d'affleurement du calcaire ou dans sa périphérie peu protégée.
Les zones de pertes du ruisseau sont donc des points sensibles de l'étude et un contrôle des eaux du ruisseau s'avère nécessaire.
Les zones de pertes du ruisseau sont donc des points sensibles de l'étude et un contrôle des eaux du ruisseau s'avère nécessaire.