Ce chapitre expose les notions importantes de l’analyse économique des problèmes d’environnement. Il étudie d’abord le fonctionnement du marché et la richesse créée par les activités de production, puis il présente un cas de dysfonctionnement du marché illustré par la pollution, pour finalement s’intéresser aux moyens d’action mobilisables pour contrecarrer ce dysfonctionnement.
La microéconomie s’intéresse aux comportements individuels des agents économiques : les consommateurs, les producteurs.
Définition
La rareté est la tension qui existe entre des besoins et les ressources disponibles pour les satisfaire. Plus formellement, une ressource est rare si l’augmentation de sa disponibilité accroît le bien-être d’au moins un agent de l’économie.
Les agents économiques ont des besoins et des désirs potentiellement infinis mais les ressources dont ils disposent sont souvent limitées : l’ensemble des ressources naturelles, le travail (les facteurs humains dans le processus de production) et le capital (les facteurs de production eux-mêmes produits). Ces ressources sont rares si leur disponibilité implique qu’une utilisation à une fin particulière limite la possibilité de les utiliser à d’autres fins.
Par exemple, la construction et le fonctionnement d’une autoroute impliquent l’utilisation de ressources appartenant aux trois catégories. Le choix de les réserver à la construction d’une autoroute suppose de renoncer à des utilisations alternatives de ces ressources.
Cette rareté implique des choix de production (quels biens produire, comment les produire et en quelle quantité ?) et de consommation (quels biens consommer et en quelle quantité ?). A chacun de ces choix est associé un coût d’opportunité qui représente la valeur, pour celui (celle) qui choisit, de la meilleure alternative à laquelle il (elle) renonce en réservant ses ressources rares à une utilisation particulière.
Par exemple, la construction et le fonctionnement d’une autoroute impliquent l’utilisation de ressources appartenant aux trois catégories. Le choix de les réserver à la construction d’une autoroute suppose de renoncer à des utilisations alternatives de ces ressources.
Cette rareté implique des choix de production (quels biens produire, comment les produire et en quelle quantité ?) et de consommation (quels biens consommer et en quelle quantité ?). A chacun de ces choix est associé un coût d’opportunité qui représente la valeur, pour celui (celle) qui choisit, de la meilleure alternative à laquelle il (elle) renonce en réservant ses ressources rares à une utilisation particulière.
Exemple
Par exemple, il s’agit pour un consommateur d’arbitrer entre acheter un kilo de kiwis ou 3 kilos de bananes, pour une mairie d’allouer des ressources à la modernisation d’un hôpital ou à la création d’une maison de retraite supplémentaire, pour un individu de choisir de travailler plus ou de consacrer plus de temps à ses loisirs….
La science économique se définit ainsi comme la science de l’allocation des ressources rares à des fins alternatives. La microéconomie, en particulier, décrit les arbitrages auxquels les agents individuels sont confrontés et étudie les choix individuels face à ces arbitrages, et leurs conséquences au niveau collectif.
Le concept de rareté peut être illustré au niveau d’une économie par la notion de frontière des possibilités de production (figure 1 infra). Il s’agit de décrire l’ensemble des combinaisons de production possibles dans une économie, étant donnée ses ressources (ressources naturelles, travail, capital) dont elle dispose. Dans un exemple simplifié, on suppose qu’il faut arbitrer entre la production de deux biens, le premier d’origine agricole, et le second d’origine industrielle.
Le concept de rareté peut être illustré au niveau d’une économie par la notion de frontière des possibilités de production (figure 1 infra). Il s’agit de décrire l’ensemble des combinaisons de production possibles dans une économie, étant donnée ses ressources (ressources naturelles, travail, capital) dont elle dispose. Dans un exemple simplifié, on suppose qu’il faut arbitrer entre la production de deux biens, le premier d’origine agricole, et le second d’origine industrielle.