La rareté des ressources disponibles dans une économie découle donc des conditions dans lesquelles cette économie évolue ; ces conditions peuvent être différentes d’une économie à une autre. Lorsque deux économies différentes sont intéressées par la production des mêmes biens, la possibilité pour ces économies d’échanger va leur permettre de repousser les limites de leurs propres frontières des possibilités de production, en utilisant les avantages comparatifs de chacune.
Cette situation peut être illustrée dans le cas de deux économies ayant des frontières des possibilités de production différentes, les ressources et conditions de production de l’économie A lui conférant un avantage dans le domaine agricole, tandis que l’économie B dispose d’un avantage dans le domaine industriel (figure 2 infra).
Cette situation peut être illustrée dans le cas de deux économies ayant des frontières des possibilités de production différentes, les ressources et conditions de production de l’économie A lui conférant un avantage dans le domaine agricole, tandis que l’économie B dispose d’un avantage dans le domaine industriel (figure 2 infra).
Exemple
Figure 2 : Frontières des possibilités de production de deux économies

Si l’échange est possible, chacune des deux économies a intérêt à se spécialiser dans la production pour laquelle elle est avantagée, pour ensuite se procurer via l’échange les quantités qu’elle désire de l’autre produit. Cette solution permet ainsi à l’économie A d’obtenir des produits industriels (ici, des avions) en quantité supérieure à ce qu’elle pourrait elle-même produire, à quantité de produits agricoles donnée : par exemple, si une unité de blé s’échange contre 6 unités d’avions, l’économie A pourra conserver 2 unités de blé et disposer de 12 unités d’avion (2 unités de blés produites, et échangées avec l’économie B), au lieu des 9 unités d’avions maximum qu’elle aurait pu produire elle-même, en renonçant alors à toute production de blé.
Ce principe des gains à l’échange existe du niveau international (chaque pays dispose d’un avantage à l’échange, et se spécialise dans la production pour laquelle son avantage comparatif est le plus grand ; Ricardo, 1817), au niveau des agents micro-économiques. Sa mise en œuvre nécessite cependant que l’échange soit possible entre les agents concernés. Un élément clé pour cela est l’existence d’un prix des produits, connu de tous les agents concernés. Dans les économies de marché, ce prix est généralement exprimé en unités monétaires, qui servent d’étalon de mesure de la valeur relative des biens et services.
Ce principe des gains à l’échange existe du niveau international (chaque pays dispose d’un avantage à l’échange, et se spécialise dans la production pour laquelle son avantage comparatif est le plus grand ; Ricardo, 1817), au niveau des agents micro-économiques. Sa mise en œuvre nécessite cependant que l’échange soit possible entre les agents concernés. Un élément clé pour cela est l’existence d’un prix des produits, connu de tous les agents concernés. Dans les économies de marché, ce prix est généralement exprimé en unités monétaires, qui servent d’étalon de mesure de la valeur relative des biens et services.