Exemple

Exemple illustrant la « loi de l’offre » :

On suppose que le prix d’un bien est constant quelle que soit la quantité produite par le producteur, celui-ci étant preneur de prix (la taille du système productif considéré -le producteur- est petite par rapport au marché pour le bien considéré. Le producteur n’est donc pas en mesure d’influer sur le prix du bien en modifiant son niveau de production). Le coût marginal de production, qui représente le coût de production de chaque unité supplémentaire du bien, est supposé croissant avec la quantité produite, en raison de rendements factoriels décroissants.

Pour un niveau de prix donné, le producteur maximise son profit en fixant le niveau de production adéquat, c'est-à-dire celui qui égalise le coût marginal de production et le prix. Dans ce cas, le surplus marginal est nul : le producteur a avantage à produire dès lors que l’unité de bien lui rapporte plus qu’elle ne lui coûte (c’est le cas avec un surplus marginal positif) et il maximise son profit en augmentant sa production jusqu’à annuler le surplus marginal.

Regardons le tableau 1 ci-dessus : lorsque le prix de marché (Prix 1) est de 20, le producteur égalise son coût marginal à ce prix et produit 4 unités de bien (le surplus marginal privé 1 est nul), alors que pour un prix de 40 (Prix 2) l’égalisation du coût marginal au prix lui indique de produire 8 unités de bien (le surplus marginal privé 2 est nul). On voit bien ici que plus le prix d’un bien est élevé et plus les producteurs accepteront de produire des quantités importantes (« loi de l’offre »).
 
Définition

Il peut être défini comme le supplément de coût résultant de la production d’une unité supplémentaire.

Définition

Les rendements factoriels relient les quantités produites à une combinaison de facteurs dont l’un est fixe ; ces rendements sont décroissants lorsque la productivité marginale - c'est-à-dire l’augmentation de la production résultant d’une petite quantité supplémentaire d’un facteur variable - décroît.