Exemple
La figure 24 (infra) représente la recette marginale privée du gestionnaire d’un espace naturel et son coût marginal privé en fonction du niveau de protection, ce dernier correspondant à la taille de la zone protégée (soit la quantité d’espace naturel qu’on souhaite protéger), ainsi que la recette marginale sociale qui est équivalente à la somme de la recette marginale privée et de la recette marginale externe. En l’absence de toute politique publique de protection, le gestionnaire détermine la taille de l’espace protégé, A, en égalisant son coût marginal privé et sa recette marginale privée. L’absence de prise en compte de l’effet externe positif conduit à un niveau de protection de la nature insuffisant puisque le niveau de protection efficace correspond au point B qu’on trouve lorsque le gestionnaire égalise son coût marginal privé avec la recette marginale sociale. Ainsi, le bien espace naturel protégé est « sous produit » par un agent privé.
Figure 24 : Détermination du niveau de protection avec une gestion privée

Dans ce domaine comme dans celui de la pollution, on retrouve les grandes alternatives en terme d’instruments de politique possibles : normes, taxes (dans ce cas des taxes négatives, ou subventions), négociation privée entre agents, et plus récemment, mécanismes d’échanges de type marchand.