Réponses aux Questions à Réponses Ouvertes Courtes :


Chapitre 2


Réponse n°1 : Les ressources naturelles sont les biens ou les services préexistants, issus de la nature, que les hommes utilisent pour satisfaire leurs besoins. Ce sont donc les ressources primaires dont le stock initial ne dépend pas de l’activité des hommes.

Réponse n°2 : Les services écosystémiques représentent les bénéfices que retirent les hommes de l’utilisation des écosystèmes. Il s’agit par exemple de la régulation du climat et des inondations, du cycle des nutriments, des services récréatifs ou culturels et des produits permettant à l’homme de se nourrir et de se chauffer.

Réponse n°3 : Une ressource naturelle renouvelable se reproduit à l’infini si elle n’est pas mise en extinction par les activités humaines alors qu’une ressource épuisable n’est pas renouvelable à l’échelle humaine, son stock est donc fini et son exploitation se base sur un horizon d’épuisement.

Réponse n°4 : Des exemples de ressources naturelles renouvelables : les poissons dans l’océan (le cabillaud, le merlu, la sardine, le requin), dans un lac ou une rivière (la truite, le saumon, le vairon, le sandre, le brochet), les mammifères marins (le dauphin, la baleine, les phoques, les orques), les mammifères terrestres (le sanglier, le chevreuil, le lapin, le cheval), les insectes (le moustique, la libellule, le scarabée) et les végétaux terrestres et aquatiques (l’érable, le sapin, le maïs, le blé, le coquelicot, les nénuphars). Des exemples de ressources naturelles épuisables : les gisements pétroliers, les minéraux (le charbon, l’or, le cuivre, le fer, le diamant, l’émeraude).

Réponse n°5 : L’actualisation est une méthode qui permet de rendre comparables des valeurs présentes et des valeurs futures. La dépréciation du futur par rapport au présent (par exemple 100€ d’aujourd’hui ne valent pas 100€ l’année prochaine) rend nécessaire l’introduction du calcul de l’actualisation.

Réponse n°6 : Un taux d’actualisation élevé déprécie beaucoup les bénéfices futurs d’un projet dont les effets se font sentir sur le long terme. Dans ce cas, le projet apparaît moins intéressant (sa valeur actuelle est faible) qu’un autre projet ayant des bénéfices à court terme (sa valeur actuelle est forte) : les choix se feront donc plutôt dans l’intérêt des générations présentes que dans celui des générations futures.

Réponse n°7 : Un bien privé est un bien exclusif alors qu’un bien commun est un bien non-exclusif. L’exclusivité renvoie à la possibilité d’exclure un individu de l’utilisation du bien considéré, que ce dernier participe ou non au financement du bien. Par ailleurs, les biens privés et communs sont tous des biens rivaux, c'est-à-dire des biens dont la consommation par un individu réduit les quantités disponibles pour les autres.

Réponse n°8 : La tragédie des communs (Hardin, 1968) a lieu lorsque les ressources communes sont exploitées en libre-accès. Dans ce cas, tous les agents ont librement accès à l’usage de la ressource mais les prélèvements sur la ressource opérés par les uns réduisent les prélèvements possibles par les autres : il y a donc des externalités négatives croisées entre les agents qui entraînent une surexploitation des ressources communes qui peut déboucher sur la quasi-extinction de ces ressources.

Réponse n°9 : La biodiversité représente la variabilité des organismes vivants de toutes origines comprenant, entre autres les écosystèmes terrestres, marins ou aquatiques et les complexes écologiques auxquels ils appartiennent. Cela inclut la biodiversité intraspécifique, interspécifique et écosystémique.

Réponse n°10 : Le développement durable est un développement qui répond aux besoins des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins.