Dans la perspective d’une gestion durable des ressources il est important de pouvoir comparer leurs valeurs en fonction du temps puisque les horizons de planification se situent habituellement dans le long ou le très long terme. Pour cela on a recourt à la notion d’actualisation, elle permet d’évaluer la valeur des flux financiers futurs qui résultent des décisions prises aujourd’hui.
L’actualisation est un calcul économique qui permet de fixer la valeur future d’un bien ou d’un service à partir de la valeur initiale de ce bien ou de ce service. Son utilité tient essentiellement à analyser la rentabilité des investissements sur une période donnée. Cela permet donc de modéliser en dynamique la gestion des ressources naturelles, puisque l’actualisation permet d’expliquer et de comparer les valeurs à chaque pas de temps.
Couramment utilisé en matière de calcul économique dans le cadre des prises de décision en matière industrielle, le choix d’un taux d’actualisation est plus délicat en matière d’analyse économique des services écologiques.
L’actualisation est un calcul économique qui permet de fixer la valeur future d’un bien ou d’un service à partir de la valeur initiale de ce bien ou de ce service. Son utilité tient essentiellement à analyser la rentabilité des investissements sur une période donnée. Cela permet donc de modéliser en dynamique la gestion des ressources naturelles, puisque l’actualisation permet d’expliquer et de comparer les valeurs à chaque pas de temps.
Couramment utilisé en matière de calcul économique dans le cadre des prises de décision en matière industrielle, le choix d’un taux d’actualisation est plus délicat en matière d’analyse économique des services écologiques.
Remarque
Dans le domaine industriel l’horizon du calcul économique est de l’ordre de 10 à 50 ans environ, dans ce cas le choix d’un taux d’actualisation aura un effet sur le type d’investissement à privilégier, plus ou moins intensif en capital. Un taux faible privilégiera le choix d’investissements lourd en capital, à l’inverse un taux plus élevé favorisera des investissements moins gourmands en capital. En matière d’investissement pour la production d’énergie un taux faible orientera vers des investissements dans l’énergie nucléaire, un taux plus fort favorisera les investissements vers les énergies renouvelables.
Dans le domaine de l’exploitation des ressources naturelles l’horizon est le plus souvent de très long terme et il peut atteindre plusieurs centaines d’années. Dans ce cas l’utilisation d’un taux d’actualisation se justifie essentiellement pour des raisons d’efficience du capital investi, cela permet d’orienter les choix vers ce qui permet le gain le plus élevé de bien-être pour les sociétés. Mais il existe de nombreuses critiques à ce sujet, la principale est que le choix d’un taux élevé est discriminant vis à vis des générations futures car il favorise les investissements ayant un coût social de long terme et un bénéfice social de court terme. Par conséquent les investissements ayant des avantages sociaux de long terme seront défavorisés et de plus les stocks de capital naturels laissé aux générations futures seront d’autant plus faibles.
Dans le domaine de l’exploitation des ressources naturelles l’horizon est le plus souvent de très long terme et il peut atteindre plusieurs centaines d’années. Dans ce cas l’utilisation d’un taux d’actualisation se justifie essentiellement pour des raisons d’efficience du capital investi, cela permet d’orienter les choix vers ce qui permet le gain le plus élevé de bien-être pour les sociétés. Mais il existe de nombreuses critiques à ce sujet, la principale est que le choix d’un taux élevé est discriminant vis à vis des générations futures car il favorise les investissements ayant un coût social de long terme et un bénéfice social de court terme. Par conséquent les investissements ayant des avantages sociaux de long terme seront défavorisés et de plus les stocks de capital naturels laissé aux générations futures seront d’autant plus faibles.
Si l’on se place dans la perspective d’une gestion raisonnée et durable des ressources naturelles, et compte tenu des problèmes de défaillance des marchés et donc d’externalités une seconde typologie peut être utilisée qui distingue :
- Les ressources naturelles en propriété commune pour l’accès desquelles il n’y a pas de droit de propriété défini. C’est le cas des ressources naturelles vivantes mobiles (ressources halieutiques, faune sauvage cynégétique, etc.) pour lesquelles il n’existe pas d’adéquation entre un espace appropriable et la présence de la ressource. C’est aussi le cas de celles pour lesquelles il y immobilité de la ressource sur un espace déterminé et libre accès (pâturages en libre accès, ressources de coquillages ou de poissons coralliens, etc.). Les questions de services rendus par la biodiversité sont assimilables à ce type d’approche ainsi que ceux rendus par les ressources en eau…
- Les ressources appropriables ou en propriété privée qui sont constituées de ressources naturelles que l’on peut parfaitement contrôler ou dont les caractéristiques font que des droits d’accès sont parfaitement définis. Cela permet de limiter les externalités et de corriger plus facilement les défaillances de marché. C’est par exemple le cas de la plupart des ressources minières mais aussi des ressources forestières privées ou des ressources végétales ou animales s’il y a possibilité d’adéquation entre l’espace approprié et la présence de la ressource avec détermination de droits d’accès.