Nous pouvons illustrer graphiquement cette situation de libre-accès grâce au modèle bioéconomique de Gordon-Schaefer (1954, 1957) (En ce qui concerne les extensions dynamiques de ce modèle, nous renvoyons le lecteur à Clark (1976, 1990))
Nous supposons l’exploitation d’une ressource halieutique dans le cadre d’une situation de marché concurrentiel (les exploitants prennent le prix comme une donnée), dans lequel les pêcheurs choisissent le niveau d’effort de pêche qu’ils exercent sur la ressource. Ce modèle suppose au départ une relation linéaire décroissante entre le niveau du stock halieutique exploité et le niveau de l’effort de pêche(plus le niveau d’effort de pêche est important et plus le niveau du stock halieutique est faible).
Puis, ce modèle établit une relation entre les captures(en kg dans notre exemple) et l’effort de pêche(en heures par exemple) sous la forme d’une fonction quadratique concave (figure 29 infra). Les niveaux des captures correspondent à une production durable, c'est-à-dire que le flux de captures est égal au flux d’accroissement naturel du stock halieutique exploité, dans des conditions environnementales non perturbées. Le niveau des captures est d’abord croissant avec un effort de pêche plus important, les captures sont maximales pour un effort de pêche de 26 heures, dans notre exemple simplifié, puis se réduisent si l’effort est supérieur pour finir par s’annuler avec un effort poussé à son maximum. La partie décroissante de la courbe s’explique par le fait qu’à partir d’un certain niveau d’effort de pêche, les captures dépassent les capacités de renouvellement annuel du stock, c'est-à-dire que la biomasse du stock diminue sous l’effet de la pêche jusqu’à devenir nulle pour un effort maximal (ce qui correspond à une situation de quasi-éradication du stock halieutique ).
Nous supposons l’exploitation d’une ressource halieutique dans le cadre d’une situation de marché concurrentiel (les exploitants prennent le prix comme une donnée), dans lequel les pêcheurs choisissent le niveau d’effort de pêche qu’ils exercent sur la ressource. Ce modèle suppose au départ une relation linéaire décroissante entre le niveau du stock halieutique exploité et le niveau de l’effort de pêche(plus le niveau d’effort de pêche est important et plus le niveau du stock halieutique est faible).
Puis, ce modèle établit une relation entre les captures(en kg dans notre exemple) et l’effort de pêche(en heures par exemple) sous la forme d’une fonction quadratique concave (figure 29 infra). Les niveaux des captures correspondent à une production durable, c'est-à-dire que le flux de captures est égal au flux d’accroissement naturel du stock halieutique exploité, dans des conditions environnementales non perturbées. Le niveau des captures est d’abord croissant avec un effort de pêche plus important, les captures sont maximales pour un effort de pêche de 26 heures, dans notre exemple simplifié, puis se réduisent si l’effort est supérieur pour finir par s’annuler avec un effort poussé à son maximum. La partie décroissante de la courbe s’explique par le fait qu’à partir d’un certain niveau d’effort de pêche, les captures dépassent les capacités de renouvellement annuel du stock, c'est-à-dire que la biomasse du stock diminue sous l’effet de la pêche jusqu’à devenir nulle pour un effort maximal (ce qui correspond à une situation de quasi-éradication du stock halieutique ).
Complément
Pour une approche détaillée des aspects biologiques de la gestion des pêches et en français on peut se reporter à : Laurec et Le Guen (1981), accessible sur le web :
http://www.ifremer.fr/docelec/doc/1981/rapport-1126.pdf
).
Figure 29 : Les captures en fonction de leffort de pêche
