Par ailleurs le Millennium Ecosystem Assessment (MEA) répond au besoin d’effectuer une estimation internationale des écosystèmes (
http://www.maweb.org/en/index.aspx
). Son origine se trouve dans le rapport publié en novembre 1998 par le Programme Nations Unies pour l’Environnement (UNEP), la NASA et la Banque Mondiale intitulé : « a more integrative assessment process for selected scientific issues, a process that can highlight the linkages between questions relevant to climate, biodiversity, desertification, and forest issues ».
Sur ces bases a été mis en place en 2008 l’Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services (IPBES) qui comprend en son sein outre les gouvernements des organisations non gouvernementales et des usagers. Selon l’IPBES (
http://www.ipbes.net/en/index.aspx
), « la plateforme fonctionnera comme un mécanisme intergouvernemental visant à renforcer les organismes scientifiques existants en leur donnant accès aux meilleures ressources scientifiques ou en faisant le lien avec les décideurs en vue de rendre les travaux scientifiques plus pertinents sur le plan politique. De même, la plateforme fournira aux décideurs les meilleures informations et avis scientifiques disponibles dans le domaine de la biodiversité et des services écosystémiques. Ce faisant, elle exploitera les réseaux d’experts scientifiques et les communautés politiques. La plateforme est envisagée comme un moyen de compléter, entre autres, les organes subsidiaires scientifiques des conventions relatifs à la biodiversité et aux écosystèmes ainsi que les organes intergouvernementaux concernés en fournissant les informations scientifiques crédibles requises sur les questions émergentes dans les sciences de la biodiversité et des services écosystémiques ».

Sur ces bases a été mis en place en 2008 l’Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services (IPBES) qui comprend en son sein outre les gouvernements des organisations non gouvernementales et des usagers. Selon l’IPBES (

Attention
Les travaux du millenium (MEA, 2003) montrent qu’il y a dégradation des services écologiques, avec une atteinte importante à la biodiversité.La question qui est posée est celle de la conservation de la biodiversité et de l’arrêt de son érosion. En d’autres termes il faut s’interroger sur les règles de gestion et d’aménagement à établir pour rendre compatible les activités humaines et la préservation de la biodiversité.
Selon un rapport récent la commission des communautés européenne (Commission Européenne, 2008), « nous devons nous poser deux questions fondamentales. Tout d’abord, quels sont les outils économiques dont nous avons besoin pour nous guider vers un avenir durable et écologiquement sûr? Ensuite, comment cette «boîte à outils» économique peut-elle nous aider à évaluer et à réformer les politiques afin de parvenir au développement durable, à la sécurité écologique et à un niveau adéquat de protection des écosystèmes et de la biodiversité? Il fait le constat que les pressions qui s’exercent sur la biodiversité vont se poursuivre et que le bien-être humain en sera affecté ». L’origine de cet état de fait se trouve dans les défaillances des marchés, de l’information et des politiques. De plus dans le cas de la biodiversité il y a « absence de marché pour la conservation des espèces ou pour la plupart des services de régulation et de soutien offerts par les écosystèmes ». Même quand il existe un marché il peut y avoir imperfection dans ses structures ou dans ses processus. « De surcroît, les instruments de marché peuvent parfois produire des résultats socialement inacceptables ».La gestion de la biodiversité pose de façon récurrente la question de la valeur de cette biodiversité (Gautier, 1998).
Le texte sur la valeur de la biodiversité de la stratégie de recherche sur la biodiversité souligne combien est délicate l’approche en terme de valeur (et non pas en terme de prix). Le rapport de la Commission Européenne (Commission Européenne, 2008) sur l’économie de la biodiversité montre que dans le cas d’une perte de biodiversité le niveau des « primes » de compensation dépend de plusieurs facteurs : « l’état actuel de l’écosystème considéré, le seuil au-delà duquel il ne parviendra plus à fournir de services, les objectifs en matière de protection et les incertitudes estimées » (tableau 7 infra)
Selon un rapport récent la commission des communautés européenne (Commission Européenne, 2008), « nous devons nous poser deux questions fondamentales. Tout d’abord, quels sont les outils économiques dont nous avons besoin pour nous guider vers un avenir durable et écologiquement sûr? Ensuite, comment cette «boîte à outils» économique peut-elle nous aider à évaluer et à réformer les politiques afin de parvenir au développement durable, à la sécurité écologique et à un niveau adéquat de protection des écosystèmes et de la biodiversité? Il fait le constat que les pressions qui s’exercent sur la biodiversité vont se poursuivre et que le bien-être humain en sera affecté ». L’origine de cet état de fait se trouve dans les défaillances des marchés, de l’information et des politiques. De plus dans le cas de la biodiversité il y a « absence de marché pour la conservation des espèces ou pour la plupart des services de régulation et de soutien offerts par les écosystèmes ». Même quand il existe un marché il peut y avoir imperfection dans ses structures ou dans ses processus. « De surcroît, les instruments de marché peuvent parfois produire des résultats socialement inacceptables ».La gestion de la biodiversité pose de façon récurrente la question de la valeur de cette biodiversité (Gautier, 1998).
Le texte sur la valeur de la biodiversité de la stratégie de recherche sur la biodiversité souligne combien est délicate l’approche en terme de valeur (et non pas en terme de prix). Le rapport de la Commission Européenne (Commission Européenne, 2008) sur l’économie de la biodiversité montre que dans le cas d’une perte de biodiversité le niveau des « primes » de compensation dépend de plusieurs facteurs : « l’état actuel de l’écosystème considéré, le seuil au-delà duquel il ne parviendra plus à fournir de services, les objectifs en matière de protection et les incertitudes estimées » (tableau 7 infra)