L’analyse de ces dynamiques doit permettre de comprendre la place qu’occupe aujourd’hui l’agriculture dans la différenciation et le développement des territoires.
L’environnement pris dans son acception la plus large pèse fortement sur l’agriculture avec des effets variés. On observe en effet une tension croissante entre d’une part une tendance à la mondialisation des marchés de masse (produits standardisés) et d’autre part des dynamiques locales privilégiant les relations de proximité afin de valoriser certains attributs spécifiques (qualité des produits, sécurité et traçabilité, effets terroirs). Une conséquence majeure de la façon dont cette tension est gérée et assumée est la localisation des activités agricoles, abordable depuis les échelles les plus globales (planète) jusqu’aux plus locales (canton).
En sens inverse, il convient d’analyser finement les rôles que peut jouer l’agriculture vis à vis d’autres activités et usages de l’espace : rôles positifs dans certains cas, négatifs et contradictoires pour d’autres. En définitive, cela doit permettre de définir quelle place les activités agricoles doivent avoir pour assurer un développement durable.
La 3e étape revient ensuite à étudier les facteurs de blocage, contraintes, leviers et opportunités à dégager pour orienter les processus de localisation des activités agricoles de manière à ce que la place de l’agriculture soit en cohérence avec le développement durable du territoire considéré.