Le comblement vise à pérenniser l'étanchéité initiale entre les différents horizons aquifères traversés et régionalement isolés ainsi qu'à prévenir toute pollution de ces aquifères à partir de la surface.
Les modalités de comblement varient avec la géométrie (profondeur, diamètre) et le type de forage.
Dans tous les cas, les pompes et tout accessoire situés dans le forage sont définitivement évacués du site, ainsi que tous les carburants et autres produits situés près de la tête du forage, susceptibles d'altérer la qualité des eaux.
Lorsque des présomptions existent sur des dégradations existantes de l'ouvrage ou sur la présence de produits ou matériaux potentiellement polluants dans le forage, il est préconisé d'effectuer des contrôles :
- contrôle du fond afin de vérifier dépôts et éboulements,
- contrôle vidéo afin de vérifier l'état des tubages et crépines ainsi que la présence éventuelle d'objets dans le forage,
- vérification de la qualité de la cimentation annulaire par diagraphie (CBL).
Le ciment doit être compatible avec la qualité chimique de l'eau.
Méthode
L'exploitant informe le préfet et l’agence de l’eau concernée au plus tard dans le mois suivant la décision de cessation définitive des prélèvements.
Pour les forages situés à l'intérieur d'un périmètre de protection de captage d'eau potable, les travaux prévus pour la remise en état des lieux sont portés à la connaissance du préfet trois mois avant leur démarrage.
Pour tous les forages, un rapport de travaux est adressé au préfet dans un délai de deux mois suivant la fin des travaux de comblement, avec les références de l’ouvrage comblé, l’aquifère précédemment surveillé ou exploité à partir de cet ouvrage, les travaux de comblement effectués. Cette formalité met fin aux obligations d’entretien et de surveillance de l’ouvrage.
Il faut néanmoins conserver un repérage de la localisation de l’ouvrage abandonné
Les ouvrages réalisés selon les prescriptions de la présente norme doivent être comblés sur toute la hauteur aquifère avec des sables et graviers siliceux, désinfectés, surmontés d'un bouchon d'argile gonflante ou d’un lit de sable puis d'une cimentation jusqu'à 1 m de la surface.
La hauteur du bouchon de cimentation ne doit pas être inférieure à 5 m.
Dans le cas d’ouvrages anciens, ou non réalisés selon les prescriptions du présent document, leur comblement doit permettre de respecter la protection de la ressource et éviter toute pollution ; par exemple pour séparer durablement les aquifères entre eux pour les ouvrages captant plusieurs nappes.
Le programme d’abandon sera définit selon les résultats du diagnostic.
Le captage thermique vertical doit dans un premier temps être purgé. Le fluide doit être évacué par une filière adaptée et remplacé par de l’eau. Ensuite, il faut obturer les sondes et les condamner définitivement.