Le but est d'éviter que le tube ne soit endommagé lors d'un choc. Ce risque dépend hautement de l'implantation du forage, et de la possibilité d'accès du site. En règle générale, on ne peut se satisfaire de laisser simplement le tube du forage dépasser du sol, car même un tube métallique robuste et solidement ancré dans le sol peut s'avérer insuffisant.
Les solutions suivantes peuvent être retenues, selon le contexte du lieu d’implantation du forage :
- a) Tube métallique scellé, à l’intérieur duquel se trouve la tête du forage : Il doit être d'un diamètre largement supérieur au tube du forage et doit être ancré profondément dans le sol sur une profondeur au moins égale à 50 % de sa hauteur hors sol,
- b) Barrières de protection : Il est souhaitable d'entourer la tête de l'ouvrage d'une barrière de protection, surtout si elle dépasse de la surface du sol ; cela implique de prévoir suffisamment de place autour du forage pour ce faire. On implante alors solidement dans le sol, à une distance de 2 m de la tête de l'ouvrage, une barrière en tube métallique robuste ou tout autre dispositif équivalent déformable, signalant l’existence d’un forage. Ce type de protection se rajoute à une protection décrite précédemment (point a), mais ne s'y substitue pas. Il convient aussi d’empêcher l’accès au bétail,
Ces protections doivent être désolidarisées au maximum de la tête du forage. Elles doivent être scellées dans un massif en béton qui n'a pas de liaison rigide avec le tube, afin que le forage ne soit pas déformé en cas de choc contre les protections périphériques.
- c) butte de "terre" : la tête du forage est centrée dans une buse de 100 cm de diamètre remplie de béton. Il faut qu’elle soit suffisamment haute pour que le tubage soit protégé des chocs, notamment en zone inondable ou soumise à des crues. Il faut alors qu’elle soit centrée sur le tubage et suffisamment haute pour que le tubage soit protégé des chocs, et en matériaux pour éviter les infiltrations le long du tubage. Les talus ou les fossés périphériques sont à éviter car ils génèrent des retenues d’eaux météoriques autour du tubage,
- d) tête à ras du sol : elle doit être obligatoire dans les aires de circulation dense (chaussées, trottoirs…) car cette protection au ras du sol n'offre aucun risque au regard des chocs. Le tubage est alors arasé au-dessous de la surface du sol, la tête du forage est installée dans un regard étanche, et l’ensemble est recouvert par une protection métallique ou plastique, étudiée en fonction du type de circulation attendu, comme par exemple un couvercle de regard ou une bouche à clé de réseau de distribution d'eau.
Conseil
En terrain nu, la plaque du regard est scellée dans un massif béton nivelé par rapport au terrain naturel.
La pérennité du dispositif dépend fortement de la profondeur et du volume du massif de béton. Un diamètre intérieur de 100 cm est recommandé.
La pérennité du dispositif dépend fortement de la profondeur et du volume du massif de béton. Un diamètre intérieur de 100 cm est recommandé.